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Chronique toponymie – La rue Achille-Beaucher

Voici la première d’une nouvelle chronique hebdomadaire qui nous viendra de Jean-Marie Dubois, membre émérite de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est, et de Gérard Coté, membre de la Société d’histoire et du musée de Lennoxville-Ascot. Cette chronique traitera du patrimoine toponymique de la Ville de Sherbrooke. Aujourd’hui, nous prenons la direction du plateau Saint-Joseph vers la récente rue Achille-Beaucher.

Temps de lecture estimé – 4 minutes

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Achille-Beaucher, Rue

Agriculteur (1883-1956)

Achille Baucher dit Morency est né à Saint-Raphaël, comté de Bellechasse, le 28 juillet 1883. Il est probablement le cinquième d’au moins sept enfants de Marie-Louise Bisson (ca 1848—1???) et de Louis Georges Baucher dit Morency (Saint-Gervais 06-01-1842—ca 1894), cultivateur. Ceux-ci s’étaient épousés en l’église de Saint-Raphaël, le 23 octobre 1866. Achille ne garde que le patronyme Beaucher. Il se déclare journalier lorsqu’il épouse Marie Odeline Thibault (Sherbrooke 12-02-1886—Sherbrooke 16-09-1967) en l’église de Saint-Élie, à Saint-Élie-d’Orford, le 29 septembre 1908. Le couple a quatre enfants, nés à Saint-Élie-d’Orford : Achille jr (27-06-1909—Victoria, Colombie-Britannique 14-06-1985), Ovila (06-08-1910—Richmond 25-01-1994), Alcide (20-12-1918—Sherbrooke 06-04-2017) et Lionel (11-03-1923—Saint-Élie-d’Orford 17-12-2001).

Le couple s’établit d’abord à logement sur le chemin du 4e Rang du canton d’Orford (devenu la rue McCrea en 1952). Puis, Achille achète une terre et se construit une maison en 1914 sur le chemin du 3e Rang (devenu rue Duvernay en 1952), alors dans le canton d’Orford.

Probablement à partir de 1926, Achille est contremaître pour l’aménagement du Sherbrooke Country Club (Club de golf de Sherbrooke depuis 1976) et la construction de son chalet (détruit par le feu en 1961). Il est embauché par la suite pour l’entretien du golf. Achille décède à Sherbrooke, le 22 juin 1956. Il est inhumé avec son épouse dans le cimetière de Saint-Michel.

Photo: Achille Beaucher et Marie Thibault devant leur maison de la rue Duvernay. Courtoisie de Richard Beaucher, Sherbrooke.

La partie nord de la rue est ouverte à l’automne 2019 sur le plateau Saint-Joseph à partir du boulevard Monseigneur-Fortier, pour donner accès au magasin Costco. Le nom est attribué par le conseil municipal de Sherbrooke lors de sa réunion du 3 avril 2018. Le toponyme est officialisé par la Commission de toponymie du Québec, le 10 mars 2020. La partie sud de la rue, uniquement gravelée jusqu’au boulevard Josaphat-Rancourt, avait été ouverte sans dénomination vers 2005.

Renseignements

Annuaires de Sherbrooke de 1933-1934, 1949 à 1978 et annuaires téléphoniques de 1977 à 1991, conservés à la Société d’histoire de Sherbrooke ; annuaires téléphoniques de 1926, 1931 à 1941 et 1950, conservés au Centre de ressources pour l’étude des Cantons-de-l’Est de l’Université Bishop’s.

Cimetière de Saint-Michel : inhumations dans la famille Beaucher.

Fiche de renseignements pour les propositions de nouveaux toponymes complétée par Richard Beaucher, petit-fils d’Achille, le 29 septembre 2014.

Généalogie du Québec et d’Amérique française (2017) Arbre généalogique famille Parent : consulté le 10 juin 2017

http://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Juliette_Parent&pid=714261&lng=fr

Généalogie du Québec et d’Amérique française (2017) Arbre généalogique famille Thibault : consulté le 10 juin 2017

http://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Thibault_Marie-Odeline&pid=714227

Généalogie Québec, Famille Beaucher. Fichier Connolly :

https://www.genealogiequebec.com/membership/fr/connolly, consulté le 10 juin 2017.

Recensement du Canada de 1891.

Savary, Karine (2013) La fierté du secteur nord [Club de golf de Sherbrooke]. La Tribune, vol. 104, no 54, 25 avril 2013, p. 31.

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Publié par

Guy Boulanger

3 réponses à « Chronique toponymie – La rue Achille-Beaucher »

  1. Avatar de gillesbsamsonoutlookcom
    gillesbsamsonoutlookcom

    La richesse de Sherbrooke peu connu. Combien de toponyme est conservé dans la base de données toponymique? Combien de toponyme sont des militaires? Combien de toponyme ont été maire de Sherbrooke? Combien de toponyme femme avons nous comparé aux hommes?

    Aimé par 1 personne

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    1. Avatar de Guy Boulanger
      Guy Boulanger

      Merci Gilles. Je crois que je vais demander aux auteurs un article Toponymie 101. Avoir des réponses à tes questions (et à d’autres) serait de nature à aider tout le monde à comprendre ce processus. Je ne crois pas que leur base de données inclut les noms de toutes les rues de la ville, comme les plus anciennes, mais il y en a tout de même plus de 700 qui nous sont disponibles pour notre site. Ces ‘fiches’ servaient à documenter et faire cheminer un dossier pour approbation à la ville selon les critères établis. Dans le cadre de leur chronique ici, les auteurs choisissent les rues qu’ils désirent mettre de l’avant et ils créent un article adapté au site.
      Je demeure dans un nouveau quartier et on sent qu’il semble y avoir un désir d’équilibrer le ratio hommes-femmes dans les nouvelles rues, dont celui de la semaine prochaine avec la rue Éva Tanguay et ensuite, la rue Florina dans quelques semaines.

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  2. Avatar de Jacques Blaquière
    Jacques Blaquière

    Trop, c’est comme pas assez. Avant, nous avions L’Entraide quatre fois par année et maintenant nous avons l’Entraide une fois par semaine. Il n’y a rien à mon goût dans ce que j’ai lu jusqu’à maintenant. Beaucoup trop exclusif, beaucoup trop élitiste. Certains pensent avoir découvert la roue en histoire ou en généalogie mais si on savait le moindrement ce que c’est la généalogie, certains auteurs cesseraient de dire « mes ancêtres » et utiliseraient plutôt le « nos ancêtres ». Parce que la moindre histoire de famille contient les traces de la plupart des familles vivant aujourd’hui au Québec. Nous avons tous les mêmes ancêtres et ils ne sont pas exclusifs. Qui n’a pas Zacharie Cloutier ou Philibert Tremblay et autres pionniers contemporains parmi les ancêtres qui ont fondé le Québec. Je dis souvent que la généalogie n’intéresse que les généalogistes; qui s’intéresse à mon histoire de famille si ce n’est pas ma propre famille ? Je préférerais qu’on me raconte sur les pionniers de la généalogie au Québec. Qu’on me raconte sur les méthodes de recherches. Qu’on me parle du Traité de généalogie; des sujets utiles en généalogie. Ou bien, qu’on me raconte comment vivait les premiers colons du Québec AVANT 1850. En 1860, c’était hier.
    Jacques Blaquière, généalogiste (4602)

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