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La Patrie et quelques-uns de ses pionniers

La revue L’Entraide généalogique fête ses 45 ans. Plus de 170 numéros ont été publiés de 1978 à 2023. Nous vous proposerons au fil des prochains mois une sélection d’articles de nos archives qui demeurent toujours aussi intéressants malgré le passage du temps.

Cet article a été écrit par l’un de nos membres fondateurs, Raymond Lambert (membre #0002) en 1979.

Il traite de l’histoire du village de La Patrie, dans l’Estrie, près de la frontière américaine. Il s’intéresse tout particulièrement à l’origine du Canton de Ditton, qui date de 1803, et qui deviendra éventuellement le village actuel de La Patrie. L’article est d’autant plus intéressant qu’il illustre les péripéties de la colonisation des Cantons-de-l’Est. Veuillez noter que les noms de propriétaires de lots indiqués entre parenthèses dans le texte sont ceux à l’époque de la rédaction du texte en 1979. Nous avons également ajouté les photos pour mieux illustrer les propos de l’article.

Notez aussi les références à l’action de Jérôme-Adolphe Chicoyne. Ce pionnier des Cantons-de-l’Est fait l’objet de notre série du vendredi sur ce site où sa biographie vous est contée au fil des semaines, écrite par Denis Beaulieu plus de trente ans plus tard.

C’est d’ailleurs Denis qui avait sélectionné cet article pour cette série d’archives, à peine quelques jours avant de décéder subitement le 12 juin dernier.

Temps de lecture estimé – 18 minutes

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La Patrie et quelques-uns de ses pionniers

Pour situer un peu celui qui lira ce résumé de l’historique de notre paroisse, disons que l’origine du Canton Ditton remonte à 1803 avec l’émission de lettres patentes officielles par le lieutenant-gouverneur du temps, Alured Clark.

Sir Alured Clarke. Source : Wikipedia (toile du domaine public)

Le groupe qui était devenu acquéreur d’une partie du Canton, croyant y trouver des avantages immédiats, se rend vite compte de la réalité: manque d’aptitude à la colonisation, moyens de transport très primitifs, températures inclémentes, etc.

Un canton couvrait un territoire d’environ dix milles carrés et était accordé en tout ou en partie à une société composée de quarante membres dirigés par un chef. Pour profiter de l’octroi d’un tel territoire, il fallait principalement s’être distingué pour des services rendus pendant la guerre. Cependant, le groupe qui était devenu acquéreur d’une partie du Canton, croyant y trouver des avantages immédiats, se rend vite compte de la réalité: manque d’aptitude à la colonisation, moyens de transport très primitifs, températures inclémentes, etc. Ils vendent leurs intérêts à des capitalistes ou les abandonnent simplement pour le montant des taxes dues, si bien qu’en 1835, une compagnie possédait plus de 500,000 acres dans le Canton.

Comme il fallait promouvoir l’essor que l’on désirait voir prendre à la colonisation, le gouverneur Sydenham et un représentant de la compagnie propriétaire de ce demi-million d’acres s’entendent pour la réacquisition de ces territoires par la Couronne en 1861. Aussitôt, le gouvernement charge M. William O’Dwyer (arpenteur provincial) de tracer le chemin Hampden-Rivière Arnold. Ce tracé qui pénétrait Ditton dans sa partie nord-ouest remontait vers le sud sur une longueur de 3 milles (rang Labonne), tournait à angle droit entre le 3e et le 4e rang, traversait la rivière aux Saumons jusqu’au pied du Mont Mégantic d’où il reprenait la direction sud (rang Cohoes) jusqu’au cordon des 4e et 5e rangs (rang Dubreuil) pour se diriger ensuite à l’est vers le Canton Chesham. On le voit, ce n’est là qu’un tracé initial qui, par la suite, fut modifié lors de la construction de la route.

En 1861, M.F. McNamee construit la première section arpentée, soit un bout de Hampden et sa continuation dans Ditton, d’où l’appellation actuelle un peu déformée: rang « Macami ».

Le 2 juin 1862, le bureau des terres de la Couronne enjoint M. O’Dwyer, arpenteur, de diviser les trois quarts non concédés de Ditton en lots de 100 acres. Pour acquérir des lots, il fallait s’adresser à la Cie des Terres de l’Amérique Britannique ou à l’agent des Terres de la Couronne. L’acquéreur avait quatre années pour défricher dix acres et ériger une maison de 16 x 20 après quoi il recevait ses titres de propriété.

Carte des environs de La Patrie de nos jours qui garde encore des éléments de toponymie du 19e siècle mentionnés dans l’article. Source: Google.

Le même automne, J.J. Ross de Lingwick continue la construction commencée par F. McNamee et se rend jusqu’au cordon entre les 3e et 4e rangs de Ditton. En traversant le 3e rang, il oblique, coupant les lots 9-10-11 au lieu de traverser en ligne droite comme prévu. Deux ans plus tard, C.A.Bailey continue le chemin et au lieu de suivre le tracé original, décide de traverser le quatrième rang et de tourner à angle droit vers l’est entre le 4e et le 5e rang. On dit que cette déviation du tracé avait pour but de satisfaire un certain nombre de citoyens de Cookshire qui commençaient à se frayer un chemin à travers la forêt de Newport pour jeter les bases des premiers établissements de Ditton. En effet, le député John Henry Pope était venu avec un groupe de citoyens procéder à des vérifications du sol en vue d’établissements futurs.

En 1862, Herbert French établit un chantier sur le bord de la rivière Ditton, près du pont actuel du « Petit Canada » et construit la première cabane en vue du défrichement. Le 27 juin 1863, Luther Hubbard Weston arrive de Cookshire par le chemin Victoria et comme la route Hampden-Rivière Arnold n’est pas encore finie de construire, il embarque ses provisions dans un canot à Scotstown, remonte la rivière aux Saumons en compagnie de Louis Jacques et de Narcisse Lessard et commence à défricher sur les lots 35 et 36, rang 5 (endroit actuel: André Blais) et sur le lot 40 du rang 6 (e.a: Michel Morin et Yvan Gaudreau). Par malheur, son campement brûle et il doit marcher 17 milles à travers bois avant de trouver à manger.

Dans le même temps, MM. Horace Sawyer, Georges Pennoyer et Horace French faisaient défricher considérablement dans le West-Ditton et y bâtissaient une maison en bois équarri, où vivra la première femme venue dans la colonie et où naîtra le premier enfant. Elisabeth Moody et son mari Richard Dawson habitent cette maison en 1864 et le 26 mai 1865 naît John Henry Ditton Dawson.

Pour assurer à l’oeuvre une certaine stabilité, la législature adopte le 5 avril 1869 une loi permissive: l’acte des sociétés de colonisation. Ces sociétés avaient pour but de rouvrir de nouvelles terres, d’attirer des recrues des vieilles paroisses et aussi des habitants émigrés au-delà de la frontière.

Le 1er janvier 1864, Luther Weston revient de Cookshire avec deux autres Canadiens français, Jos Roy et Cyrille Gaulin pour bâtir leur maison, sur le lot 36, rang 5 (e.a: André Blais) qu’ils avaient commencé à défricher l’année précédente. C’était la 2e construction mais cette fois, en bois scié puisque Weston avait construit un moulin à scie sur la rivière Ditton dans le rang 8. Pendant ce temps, Joseph Roy s’établissait sur le lot 19, rang 4 (e.a.: Robert Boutin) avec Zéphirine Fontaine, son épouse, la première Canadienne française à vivre dans la colonie.

Ndlr : Cette carte ne faisait pas partie de l’article original de Raymond Lambert. Elle illustre le contenu de l’article lorsque Lambert fait référence aux nombreux rangs et lots du Canton de Ditton. Il s’agit d’une carte incluse à la page 181 du livre de Denis Beaulieu sur Jérôme-Adolphe Chicoyne dont nous reproduisons la biographie sur notre site chaque vendredi. Les deux écrits parlent de Chicoyne et du Canton de Ditton.

L’importance de la scierie de Weston amène les municipalités de Newport et de Ditton à tracer et à verbaliser un chemin le long de la rivière Ditton jusqu’à cet endroit. Cette route appelée « chemin des mines » est construite en 1865-66-67 au moyen des taxes prélevées dans Ditton et la continuation en est assurée par M. Pope, propriétaire d’une mine d’or située un peu plus loin. A ce sujet, on dit que les travaux en vue de trouver de l’or furent assez fructueux: on avait même découvert une paillette évaluée à $135.00.

Jusqu’en 1867, L. Weston reste le seul colon résident de la région. L’acte fédéral de 1867, laissant à chaque province le contrôle exclusif des terres, favorisait le développement d’idées susceptibles d’accentuer le rythme de colonisation. Dès cette année, plusieurs colons arrivent et Weston compte enfin des concitoyens, Sundberg, Elger, Bolduc, Lanctôt, ce dernier occupant les lots 6-7-8, rang 2 (e.a: Marcel Brazeau et Raymond Talbot) pour quelque temps seulement: un va et vient continuel rendait la situation inquiétante pour l’avenir du canton. Pour assurer à l’oeuvre une certaine stabilité, la législature adopte le 5 avril 1869 une loi permissive: l’acte des sociétés de colonisation. Ces sociétés avaient pour but de rouvrir de nouvelles terres, d’attirer des recrues des vieilles paroisses et aussi des habitants émigrés au-delà de la frontière. Le 18 juin 1869 se fonde la première, celle du Comté de Compton, composée d’éléments anglais et protestants. Au printemps, elle fait construire 13 maisons pour recevoir les immigrants. Cinq de ses maisons étaient dans le troisième rang, sept, dans la partie appelée « Nouvelle-Angleterre » et une sur le lot 28, rang 4. Cette dernière reçoit Adam Wright, premier résident du futur village de La Patrie.

Pour répondre au désir du Canadien français, épris d’un grand esprit de foi et de patriotisme, deux autres sociétés, soit celle du comté de Bagot et ensuite celle du comté de St-Hyacinthe, sont fondées en 1869. Le 26 novembre, elles déléguèrent des hommes d’action et de foi pour faire bénéficier les trois cantons des avantages qu’offrait « l’acte des sociétés de colonisation ».

Parmi les membres de la « Société de Colonisation du Comté de Bagot », on relève les noms de: MM. P.S. Gendron, Antoine Casavant, Joseph L’Heureux. Dans celle de St-Hyacinthe, MM. Olivier Chalifoux, Camille Lussier, Eusèbe Brodeur, Adolphe Chicoyne.

À l’instigation de ces deux sociétés, l’abbé J.B. Chartier, curé de Coaticook, nommé agent de colonisation pour les Cantons de l’Est, trouve un fidèle collaborateur dans la personne de M. l’abbé P.E. Gendreau, premier curé de Cookshire.

L’abbé J.B. Chartier organise alors une exploration des territoires concédés à la société de Bagot soit 4560 acres dans Ditton. Le 16 juin 1870, la colonie nouvelle est consacrée à la religion et à la patrie au cours d’une messe solennelle sur le lot 19, rang 1, Emberton.

Les rapports parus dans les journaux à la suite de cette expédition furent si convaincants que, avant la fin de 1870, plusieurs colons s’établissent à Ditton. Au cours de l’été, on avait abattu 5 arpents sur chaque lot concédé des rangs 4 et 5.

Raymond Lambert, un des 10 membres fondateurs de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est, auteur de l’article en 1979.

C’est probablement là le début de l’implantation des Canadiens français dans le Canton.

À l’automne 1870, MM. Joseph Dubreuil et J.-Baptiste Brousseau se choisissent des lots dans le rang 4, partie est de Ditton. Le 7 novembre 1870, un Canadien de Chesnut Hill, Conn., M. Étienne Gobeil en compagnie de son gendre Pierre Lacasse et de Pierre Lacasse (père) achètent pour $3000. les lots 10 à 15, 5e rang (e.a: Dame Raymond Dubreuil, Bernard et Jean-Louis Gobeil) et les lots 10 et 11, 4e (e.a: Marc Dubreuil et Bernard Gobeil). Tous trois rentrent ensuite aux États-Unis pour revenir au printemps 1871 avec François Lamothe de Williamsville, Conn. Ce dernier achète les lots 12-13-14, rang 4 (e.a: Marc Dubreuil et Claude Dumont) ainsi que l’hôtel de Horace French et ses annexes pour la somme de $1,350.

L’éloignement, les difficultés de communication, le coût élevé du transport des provisions, le manque de prêtre résident, etc, constituaient des obstacles devant lesquels le courage, la ténacité, la stabilité des colons étaient mis à l’épreuve. C’est pourquoi les hommes d’État tentent par toutes sortes de moyens de protéger la colonie naissante:

a) Aide aux industries qui transformaient sur place les produits et les vendaient aux habitants.

b) Aide aux colons par la recherche de terrains propres au défrichement et à la culture.

c) Aide fournie par M. J.A. Chicoyne, agent de colonisation envoyé par le Gouvernement.

À la fin de 1871, l’abbé P.E. Gendreau fait l’acquisition des lots 27 et 28, des rangs 4 et 5. Étant donné la proximité du moulin à scie, l’abbé Gendreau suggère la construction d’une chapelle sur le lot 28, ce qui occasionne de nombreuses protestations, d’une part des colons de West-Ditton qui croyaient s’être établis au centre du Village et d’autre part des colons établis à l’est de la rivière aux Saumons qui avaient pensé s’en construire une qui desservirait en même temps une partie des colons de Chesham. Le conflit dure jusqu’en 1873 alors que le site choisi par l’abbé Gendreau est accepté.

Le 16 décembre 1873, M. Alfred Gendreau entreprend de construire une maison sur le lot 28, rang 4; elle devait servir de magasin et d’hôtel et en mars 1874, le bureau de poste y est déménagé.

Comme l’indique son nom, cette loi visait à rapatrier une partie des Canadiens émigrés aux États-Unis, environ 400,000, selon l’abbé Gendreau chargé par J.H. Pope, ministre de l’agriculture, d’enquêter sur leur situation. M. J.A. Chicoyne est désigné officiellement pour organiser la première colonie, étant donné sa vaste expérience et son désir de mener à bien l’oeuvre colonisatrice.

En 1874, vu le bon nombre de familles canadiennes françaises déjà installées dans la colonie, on organise de joyeuses réjouissances à l’occasion de la fête nationale du 24 juin. M. Joseph Dubreuil avait orné sa résidence du drapeau national et tout le monde s’était rassemblé là pour célébrer. Fusillades, bruyantes acclamations, chants enthousiastes retentissent tout l’après-midi, et le soir M. Dubreuil invite tout le monde à un grand « banquet ». En lisant cette anecdote, il est facile de conclure que l’esprit accueillant et la bonhomie de l’ancêtre Dubreuil se sont perpétués à travers les générations de ses descendants.

Le 23 février 1875, la Sanction de l’Acte du rapatriement (28 Victoria ch 3) permet la réalisation d’un rêve caressé par ceux qui avaient à coeur le développement et le progrès de nos Cantons.

Comme l’indique son nom, cette loi visait à rapatrier une partie des Canadiens émigrés aux États-Unis, environ 400,000, selon l’abbé Gendreau chargé par J.H. Pope, ministre de l’agriculture, d’enquêter sur leur situation.

M. J.A. Chicoyne est désigné officiellement pour organiser la première colonie, étant donné sa vaste expérience et son désir de mener à bien l’oeuvre colonisatrice. Il favorise l’octroi de subsides pour voie ferrée et l’ouverture de routes; il prépare aussi une législation visant à protéger le patrimoine du colon et s’occupe de développer des sociétés de colonisation.

À la suite d’une visite de M. J.A. Chicoyne en France, celui-ci rencontre un vieil ami, le Père Jérôme, sous-prieur de l’Abbaye de Meilleray, il le persuade d’obtenir de son Supérieur la permission de revenir au pays afin de trouver un endroit propice à une nouvelle fondation. Le Père Jérôme fixe son choix au sein d’une forêt vierge de cette partie de Ditton. Le sol lui paraissant propice à la culture, il acquiert alors au nom de sa congrégation un domaine d’environ 650 acres sur les lots 585-586-587 du rang 8, et 605 du rang 9 (e.a.: J.A. Verret, Jacques Tessier, Alfred et Gérard Labbé, Mme Montmagny) de Ditton et c’est là qu’il jette les bases d’un établissement appelé à rendre de grands services et à l’agriculture et à l’Église. Deux religieux de son ordre (Trappistes) viennent le rejoindre. Il transforme en un monastère primitif l’ancienne chapelle qu’il fait transporter sur son domaine, il y ajoute un étage pour se loger, y baptise le tout: « Bethléem » et place l’Enfant-Jésus dans une niche au-dessus de la porte.

Là on rêve de vocations futures que l’on espère très nombreuses. Avec ses deux compagnons, le Père Jérôme réussit à défricher cent acres de terrain, à ériger une grange et aussi un moulin à scie près du cours d’eau traversant les propriétés. En avril 1882 le Père Abbé vient de France pour visiter ses protégés. À l’inclémence de la température se joint l’état lamentable de la route, dont les derniers milles se font en tombereau, alors il n’en faut pas plus pour ordonner aux trois moines de retourner en France. Les deux amis du Père Jérôme repartent aussitôt mais lui restera quelques temps pour mettre ordre à ses affaires et ne partira qu’en 1884 après avoir fait un peu de ministère dans Emberton.

Les rangs 7 et 8 de La Patrie ont gardé le nom de Bethléem. M. Michel Piché, cultivateur, achète le domaine ouvert par les Trappistes et le revend $500 à l’abbé Daniel Bernier, quatrième curé de Chartierville. En 1938, la Brompton Pulp and Paper Cie acquiert cette propriété. Aujourd’hui, il ne reste aucun vestige du défrichement accompli par les Pères Trappistes.

Le président sortant de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est, Denis Beaulieu, a depuis écrit sur ces moines Trappistes de La Patrie. Le livre est encore disponible à la Société.

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