À travers cette série, nous rendons hommage à nos pionniers qui ont fondé et développé la Société généalogique des Cantons-de-l’Est depuis 1968, il y a aujourd’hui 55 ans.

Dans une série de 24 articles pour souligner ce 55e anniversaire de la SGCE, nous vous présentons au fil des prochains mois l’histoire des 55 ans de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est. Dans ce huitième article, nous allons parcourir rapidement les années 1986 et 1987.

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Au début de 1986, avec les nombreuses publications, tous les nouveaux livres, les chercheurs de plus en plus nombreux et les 344 membres actifs, il était temps de regarder pour un local plus adéquat. La Société était toujours localisée au sous-sol de l’église Saint-Jean-de-Brébeuf, au coin des rues King et Jacques-Cartier.

La bibliothèque de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est en 1986.

La présidente d’alors, Madame Micheline Gilbert, entreprit donc des démarches auprès de la Ville de Sherbrooke qui amenèrent la relocalisation de la Société dans un local du Centre des services récréatifs et communautaires de la Ville de Sherbrooke situé au 1215 de la rue Kitchener dans le quartier ouest de la ville, près de la rue Galt Ouest. Le déménagement eut lieu à la fin du mois de février 1986.

Sur la photo ci-dessous, on peut localiser ces nouveaux locaux de la SGCE au dernier étage, plus précisément au niveau des quatre fenêtres les plus à gauche.

Centre des services récréatifs et communautaires, rue Kitchener à Sherbrooke. (Photo SGCE).

Cette même année, l’informatique arriva à la Société suite à l’acquisition d’un appareil Macintosh SE d’Apple et la bibliothèque adopta une nouvelle codification des volumes. Le classement par comté, divisions de recensement, fut privilégié. L’année suivante, suite à l’achat de microfiches sur le Canada et les États-Unis publiés par les Mormons, la bibliothèque se dota d’un lecteur qui fut mis à la disposition des membres.

Le local d’informatique. À gauche, le Macintosh SE d’Apple, le premier ordinateur acheté par la Société en 1986, et à droite, le compatible IBM offert en don par Marie-Jeanne Daigneau en 1991.

En juin 1987, un autre événement marquant passera à l’histoire de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est. La Société se proposa d’encourager la rédaction et la publication d’œuvres généalogiques par ses membres en attribuant des prix qui furent remis pour la première fois lors des fêtes du 20e anniversaire de fondation, au printemps de 1989. Plusieurs années plus tard, ces prix porteront officiellement le nom de Raymond-Lambert après son décès en l’an 2000.

(Ndlr: En août 2023, suite au décès de l’auteur principal de cet article, le conseil d’administration de la SGCE a rebaptisé la portion de ces prix allouée pour le (les) meilleurs articles de l’année, pour en faire le prix Denis-Beaulieu afin de marquer sa contribution importante à l’histoire de la SGCE et à la revue L’Entraide généalogique dont il fut le rédacteur pendant de nombreuses années. Les premiers prix Denis-Beaulieu furent remis il y a quelques semaines, en novembre 2023.)

Ce n’est donc qu’en 1989 que l’on passe de l’idée à la réalisation de l’objectif d’attribuer ces prix. Le premier prix fut attribué à Robert Perreault (un des premiers membres à l’origine de la SGCE puisqu’il avait le numéro #0023). Son article publié dans la revue L’Entraide généalogique (volume 12, numéro 4) avait pour titre Adrien Perreault, de Bécancour à St-Félix-de-Kingsey. Il racontait la vie de son ancêtre Adrien Perreault. Son article débutait ainsi :

L’année 1989 représente le 155e anniversaire de son arrivée, à Saint-Félix-de-Kingsey; également, le 175e de son mariage survenu le 21 novembre 1814 à Bécancour, avec Josephte Verret dit Caron.

Né le 15 août 1786, à Saint-Pierre-les-Becquets, et le quatrième enfant de Michel et de Marguerite Adam. Cette famillc ne comprenait que cinq garçons: Michel (1780); Paul (1782); François-Xavier (1784); Adrien (1786); et Joseph (1789).

Cependant, sa mère décéda très tôt, le 9 mai 1791, à l’âge de 38 ans. Michel convolait en secondes noces avec Charlotte Brisson, le 27 juillet 1793 à Neuville.

La famille vivait de la terre, et ainsi, en 1797, on quittait St-Pierre-les-Becquets pour s’établir aux Trois-Rivières où Michel se fit journalier. Mais en 1798, on se déplacera à St-Cuthbcrt pour redevenir fermier durant deux ans.

(…)

Depuis, de nombreux membres ont suivi les mêmes traces et exploré l’histoire de leurs propres familles. Avant l’ère de l’Internet, les ressources disponibles pour le faire étaient essentiellement centralisées à leur Société de généalogie.

Quant aux autres catégories, les premiers lauréats furent les suivants:

• Le livre Le Bailliage de Notre-Dame-des-Anges d’André Lafontaine (membre #702) dans la catégorie Livre d’intérêt général.
• Le livre De Brésolettes à Trois-Pistoles, Histoire et généalogie des familles Pelletier d’Alphonse Pelletier (membre #432) dans la catégorie Livre Histoire de famille.
• Le livre Dictionnaire national des familles Allaire-Dallaire du frère Noël Allaire s.c. (membre #380) dans la catégorie Dictionnaire de famille.

Dans un autre ordre d’idées, c’est aussi en 1987 que l’Université de Sherbrooke offre un cours de quarante-cinq heures en généalogie. Une première. Celui-ci est donné par Madame Gervaise Rousseau, qui était très active au sein de la SGCE à cette époque. Ses articles dans la revue L’Entraide généalogique s’étalent d’ailleurs sur une longue période. On retrace son premier article en 1983 (L’origine des familles Rousseau – volume 5, numéro 4) et son dernier, il y a à peine quelques années en 2015 (Les Filles du Roy dans ma généalogie – volume 38, numéro 1). Une implication de plus de 30 ans par son écriture.

En septembre 1987, 381 membres en règle faisaient partie de la Société. Suite à une résolution du conseil d’administration, la cotisation passa à 20 $ par année pour le membre actif.

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L’histoire de la SGCE a été compilée à quelques reprises durant l’histoire de la Société, généralement lors de dates anniversaires. La dernière fois fut lors du 50e anniversaire en 2018. À cette occasion, elle fut mise à jour par Denis Beaulieu en utilisant les sources disponibles à ce jour provenant de versions antérieures. Dans cette mise à jour de 2023-2024 pour les fins de L’Entraide numérique dans cette première version Web de notre histoire, certains éléments ont été ajoutés par Guy Boulanger pour compléter davantage le récit.

L’épisode 9 (prévu pour le 11 mars) couvrira les années 1988 et 1989.

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L’Entraide numérique est un site Web de publication d’articles publié par la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est (SGCE) ayant pour objectif le partage des connaissances de nos membres. Il se veut un complément à notre revue L’Entraide généalogique. Ce site Web publie trois fois par semaine, soit les lundis, mercredis et vendredis, sur des sujets liés à la généalogie, à l’histoire ou au patrimoine québécois. Le site est ouvert à tous, membres et non-membres de la SGCE.