Quiconque effectue des recherches généalogiques sur des ancêtres qui ont traversé aux États-Unis pour y trouver un avenir meilleur se frappe à un défi supplémentaire. Non seulement, ils disparaissent souvent des bases de données québécoises ou canadiennes mais ils changeaient souvent de noms une fois établis aux États-Unis afin de faciliter davantage leur intégration, les noms francophones étant souvent une barrière supplémentaire. Il devient alors souvent difficile de les retracer sans savoir quel est le patronyme qu’ils avaient adopté.
Il y a une vingtaine d’années, soit en 2004, un membre de la SGCE, Claude Léveillé, partageait les fruits de ses recherches pour rendre compte de la façon dont les noms francophones se sont américanisés en général. Ses trouvailles ont trouvé le chemin de la revue L’Entraide généalogique en deux parties, soit dans les numéros du printemps et de l’été 2004. Ces deux parties sont reproduites ici dans cette version Web.
Temps de lecture estimé – 11 minutes
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Au cours de mes recherches sur les Léveillé d’Amérique, j’ai fait beaucoup d’incursions du côté américain, particulièrement dans les Vital Records de la Nouvelle-Angleterre : Maine, Massachusetts, New Hampshire, Rhode Island et Vermont. Au long de ces recherches, j’ai rencontré plusieurs noms de familles francophones qui ont été américanisés. J’ai aussi consulté plusieurs ouvrages sur le sujet. L‘une des listes la plus complète que j’ai rencontrée peut être consultée sur le site intemet de l’American French Genealogical Society.
Comme presque toutes les familles québécoises ont des descendants du côté de la Nouvelle-Angleterre, j’ai décidé de partager quelques noms avec les lecteurs de l’Entraide.
Vous verrez que l’américanisation des noms est principalement de deux types : soit la traduction littérale du nom, tel Baker pour Boulanger, Greenwood pour Boisvert, King pour Roy, Shortsleeves pour Courtemanche. Certains sont parfois cocasses, comme Catbedcrazy pour Chalifoux.
Le deuxième type est la prononciation à l’anglaise du nom francophone, tel Bone pour Beaulne, Bashaw pour Bachand, Willet pour Ouellet. De fait, la traduction est généralement assez évidente qu’avec un peu d’imagination, on peut facilement deviner le terme anglais. Par exemple, il ne faut pas être très malin pour penser qu’un Lévesque deviendra un Bishop, un Dupont deviendra un Bridge, un Fontaine deviendra un Spring, un Bleau deviendra un Blow, ou un Rocheleau deviendra un Rushlow. À vous de deviner ce qu’est devenu votre nom de famille de l’autre côté de la frontière.
Évidemment, certains noms ne rencontrent pas les deux critères ci-dessus et sont plus imprévisibles. En outre, certains noms ont plusieurs traductions, dépendamment des régions. Voici donc la liste des noms les plus usuels que j’ai rencontrés.





Source: L’Entraide généalogique de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est, Volume 27, No. 1 et No. 2 (2004).
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