Après chaque cycle de parution de nos principales revues québécoises consacrées à l’histoire, au patrimoine ou à la généalogie, nous passons ici en revue les principaux thèmes abordés dans chacun de ces titres. Pour les non-abonnés à ces revues, notez que ces numéros vous attendent et sont généralement consultables à votre bibliothèque Raymond-Lambert de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est à Sherbrooke (au 275, Dufferin).

Cet article couvre les numéros du printemps 2024. Nous passons en revue six revues et leur dernier numéro. Trois vous sont présentés dans cet article. Les autres le seront dans une deuxième chronique à paraître la semaine prochaine. Pour ce premier article, place à L’Entraide généalogique de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est, au dernier numéro de la Revue d’histoire de la Nouvelle-France et finalement à celui du magazine Histoire Québec.

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L’ENTRAIDE GÉNÉALOGIQUE

Commençons par notre propre revue à la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est, L’Entraide généalogique. Elle est publiée trois fois par année, faisant relâche durant la période d’été.

Suite au décès de notre confrère Denis Beaulieu en juin 2023, rédacteur de la revue depuis de nombreuses années, la revue a connu une période de transition qui fut davantage mouvementée avec le lancement de L’Entraide numérique qui a eu lieu presqu’au même moment. J’ai assumé le numéro suivant de la revue à l’automne dernier mais avec la tâche importante de la responsabilité de L’Entraide numérique qui publie quand même trois fois par semaine, Paul Desfossés a accepté d’assurer l’intérim avec le numéro d’hiver. Un ancien président de la SGCE, Paul était également un ancien rédacteur de la revue. Cette période de transition est maintenant terminée avec Luce Marquis qui a accepté de prendre la relève. Jusqu’à maintenant, Luce avait la responsabilité de la bibliothèque de la Société. Elle consacrera ses énergies à la revue à partir de maintenant. Son premier numéro sera donc celui de l’automne.

Le numéro qui vient tout juste de sortir a donc été sous la responsabilité de Paul, avec Luce dans les coulisses pour préparer cette relève.

Une dizaine de pages du numéro sont dédiées à différents articles de nature informationnelle ou événementielle au sein de la Société en cette période habituelle des assemblées générales annuelles de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est et de notre fondation-soeur de la Fondation des Amis de la généalogie (FAG) qui recueille des dons au nom de la Société.

Parmi d’autres, quelques articles sont également à souligner dans ce nouveau numéro. D’abord un article de Paul Desfossés sur son ancêtre maternel Pierre Leduc – Cultivateur ou contrebandier ? Il y a également un article d’un autre auteur régulier – Jacques Gagnon – intitulé Portrait et généalogie de deux familles royales.

La série des Trucs à Pierre, de notre confrère Pierre Connolly, qui fait partie intégrante de la revue depuis des siècles (on exagère un peu, mais on devrait le célébrer cette année puisqu’il a écrit son premier article dans la revue en 1999, donc 25 ans cette année!). Ces chroniques sont toujours très fouillées et très intéressantes, y compris cette toute dernière intitulée Numériser un document avec son cellulaire ?

Plusieurs de ses chroniques n’ont pas vieilli ou si peu. Pierre a accepté de collaborer avec L’Entraide numérique pour justement republier certaines de ces chroniques des dernières 25 années, celles qui n’ont pas vieilli, ou encore avec une mise à jour de Pierre lorsque ce sera nécessaire. Ce sera donc une nouvelle série, parmi d’autres nouvelles, que l’on vous réserve à partir de l’automne.

Également pour ce numéro, le rédacteur avait demandé à d’anciens récipiendaires du prix Raymond-Lambert de partager avec les lecteurs leur expérience d’écriture de leur volume ou article sur l’histoire de leur famille. Certains de ces auteurs ont déjà accepté de partager leur récit dans ce numéro, dont l’article très intéressant de Fleurette LaRochelle Trifiro.

Ceci n’est qu’un survol de ce nouveau numéro. Vous y trouverez également d’autres articles dont ceux de Luce Marquis, de Lise Messier, de Gilles Samson et de Jean-Marie Dubois.

REVUE D’HISTOIRE DE LA NOUVELLE-FRANCE

Toujours un petit événement quand vous recevez un nouveau numéro de la Revue d’histoire de la Nouvelle-France. Le seul reproche que l’on peut lui faire est de n’être publié que deux fois par année – soit à tous les six mois.

Il s’agit ici du quatrième numéro de la plus jeune de nos revues québécoises consacrées à l’histoire. Chaque numéro se consacre à un thème en particulier. Après les trois premiers numéros – Partir en Nouvelle-France, Magie et sorcellerie en Nouvelle-France, À la conquête des âmes – le nouveau numéro s’intitule Esclave en Nouvelle-France. Il vient à peine de sortir, il y a quelques jours seulement.

Voici comment la rédaction de la revue présente leur nouveau numéro :

Dans notre dossier thématique sur l’esclavage en Nouvelle-France, ce nouveau numéro revisite et démystifie plusieurs aspects de ce chapitre de notre histoire. 

Si l’esclavage d’origine africaine existe bien dès les premières années de la Nouvelle-France – il apparait dans la toute jeune colonie en 1629 avec Olivier Le Jeune, un enfant de six ans au service de David Kirke -, la majorité des esclaves sont des Autochtones issus de diverses nations et rapidement désignés sous le terme de « Panis ». La plupart sont capturés pendant les guerres et vendus entre nations autochtones ou à des marchands européens qui les introduisent dans la vallée du Saint-Laurent. Leurs enfants naissent avec le statut d’esclave et sont très recherchés pour diverses raisons par les colons. Bien que réclamés fréquemment à la Cour par les autorités coloniales, ce n’est qu’à la fin du XVIIe siècle que les esclaves africains arrivent au Canada. Auparavant, ils étaient amenés en contrebande des colonies britanniques voisines ou lors d’un voyage dans les Antilles françaises ou en Louisiane.

Une dizaine d’articles suivent ce thème principal tout au long du numéro sans compter plusieurs autres chroniques régulières.

Une revue de très grande qualité, fortement imagée également, sur 80 pages. Rappelons qu’elle est publiée aux Éditions Septentrion, dont on parle régulièrement dans nos chroniques de lectures. Pour les intéressés, on peut s’abonner à la version papier ou à la version numérique en suivant cet hyperlien. Elle est également disponible – tout comme tous les numéros précédents de la revue – à notre bibliothèque de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est à Sherbrooke.

HISTOIRE QUÉBEC

Histoire Québec est l’une des principales revues québécoises dédiées à l’histoire et au patrimoine québécois. Elle est publiée quatre fois par année, au rythme des saisons.

Le thème de ce numéro du printemps est L’immigration au Québec – des histoires d’intégration.

On sort donc des racines françaises pour voir d’autres parcours d’immigration venus d’autres horizons. Le rédacteur en chef de la revue, Jean-Rey Regazzi, lui-même issu de ces vagues d’immigration, présente le numéro de la façon suivante :

C’est dans le même élan de générosité et d’inclusion que nous ouvrons les pages de votre magazine Histoire Québec du printemps à des articles racontant des vagues d’immigration qui, depuis les débuts de la colonisation jusqu’aux contributions les plus récentes de mouvements de populations, alimentent le Québec.

C’est ainsi que les articles qui suivent passent tour à tour de ces immigrants irlandais, à l’immigration acadienne et à celle de l’Île de Jersey, dans les Îles britanniques.

Parmi les autres articles présentés dans ce numéro, soulignons l’histoire du Château Montebello, du village du même nom en Outaouais, et un autre sur les auberges et les cabarets de Montréal au milieu du XVIIIe siècle. En terminant, la chronique des Mots d’ici se demande ce qu’il y a de chinois dans notre pâté chinois.

La semaine prochaine, retrouvez la deuxième partie de cette chronique La revue des revues pour les numéros du printemps. Dans la partie à venir, vous y retrouverez la revue L’Ancêtre de la Société de généalogie de Québec et la revue Cap-aux-Diamants. De plus, je tente à chaque trimestre de faire une petite place à une revue que l’on ne couvre habituellement pas dans cette chronique. Je terminerai donc cette chronique en vous parlant de la revue américaine American Ancestors. Son numéro du printemps fait sa une avec un article qui en intéressera probablement plusieurs : How Artificial Intelligence is Changing Genealogy ? avec un peu de prospective sur les changements que l’intelligence artificielle amènera dans l’environnement de la généalogie.

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L’Entraide numérique est un site Web de publication d’articles publié par la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est (SGCE) ayant pour objectif le partage des connaissances de nos membres. Il se veut un complément à notre revue L’Entraide généalogique. Ce site Web publie trois fois par semaine, soit les lundis, mercredis et vendredis, sur des sujets liés à la généalogie, à l’histoire ou au patrimoine québécois. Le site est ouvert à tous, membres et non-membres de la SGCE. On peut s’y abonner sur la page d’accueil du site et ainsi recevoir une infolettre qui vous envoie l’intégralité de chaque article dès sa publication.