Après chaque cycle de parution de nos principales revues québécoises consacrées à l’histoire, au patrimoine ou à la généalogie, nous passons ici en revue les principaux thèmes abordés dans chacun de ces titres. Pour les non-abonnés à ces revues, notez que ces numéros vous attendent et sont généralement consultables à votre bibliothèque Raymond-Lambert de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est à Sherbrooke (au 275, Dufferin).
Cet article couvre les numéros de l’automne 2024. Nous passons en revue six revues et leur dernier numéro. Trois vous sont présentés dans cet article. Les autres le seront dans une deuxième chronique à paraître la semaine prochaine. Pour ce premier article, place à L’Entraide généalogique de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est, au dernier numéro de la Revue d’histoire de la Nouvelle-France et finalement à celui du magazine Histoire Québec.
Cliquez ici pour retourner aux articles précédents reliés à cette série.
Temps de lecture estimé – 10 minutes
*****
REVUE D’HISTOIRE DE LA NOUVELLE-FRANCE
Cette nouvelle revue – il s’agit du 5e numéro et elle est publiée deux fois par année – est publiée par les Éditions Septentrion. Chaque numéro est chapeauté par un thème principal qui s’articule à travers plusieurs articles qui au total couvrent des dizaines de pages. Il est ensuite complété par différentes chroniques qui reviennent régulièrement et qui s’avèrent toujours aussi intéressantes.
Le dossier de ce dernier numéro sort des sentiers plus prévisibles d’une telle revue consacrée à la Nouvelle-France en présentant un pan de notre histoire plus méconnu en retournant aux débuts du 18e siècle: le naufrage de l’expédition Walker.

Voyons comment l’éditeur présente le thème de son nouveau numéro:
De 1701 à 1714 se déroule en Europe la guerre de Succession d’Espagne à la suite du décès du dernier Habsbourg espagnol, le roi Charles II. L’Amérique du Nord n’échappe pas à la guerre qui débute avec les premiers combats en Floride en 1702. C’est dans ce contexte que la cour britannique décide de monter une grande expédition maritime combinée à une campagne terrestre pour prendre Québec et par conséquent la Nouvelle-France. Dans les Treize Colonies, les troupes régulières et la milice se préparent, soutenues par de nombreuses nations autochtones. Mais rien ne se déroulera comme prévu.
Le naufrage de plusieurs navires britanniques le 3 septembre 1711, dans le Saint-Laurent, près de l’île aux oeufs, scelle un cuisant échec pour la Couronne britannique et une des pires catastrophes navales de l’histoire de la Royal Navy.
Ce dossier, conçu en partenariat avec plusieurs historiens sous la houlette de Marie-Ange Croft, Dany Dumont et Maxime Gohier revient sur cet événement aujourd’hui méconnu, qui a pourtant eu à l’époque un grand retentissement dans la colonie française.
HISTOIRE QUÉBEC

Le numéro de l’automne du magazine Histoire Québec a comme thème principal les femmes qui ont contribué à changer le visage de leur coin de pays. C’est donc une dizaine d’articles portant sur autant de femmes qui vous attendent à travers ce numéro.
À l’origine, il s’agit d’une initiative du comité Mémoire des femmes créé en janvier 2022 sous le parrainage de la Fédération Histoire Québec qui regroupe les Sociétés d’histoire à travers le Québec. L’une de ces initiatives a été d’identifier et de mettre de l’avant des femmes méconnues de notre histoire. D’autres initiatives occuperont les travaux de ce comité au cours des prochaines années.
Ce numéro rend donc compte d’un appel de textes des derniers mois pour faire connaître certaines de ces femmes. Parmi ces textes, retenons-en quelques-uns parmi d’autres.
Le premier article raconte l’histoire de deux acadiennes devenues seigneuresses au Canada : ‘’Avec la déportation, les Acadiens ont pratiquement tout perdu. Le statut de réfugié et d’immigrant n’a sûrement pas été facile pour les Acadiens en arrivant au Canada. Malgré cela, certaines Acadiennes ont réussi à surmonter cette stigmatisation en devenant même seigneuresses. Il s’agit de Natalie Boudrot et Marguerite Gourdeau. Qui sont-elles?’’
On raconte ensuite l’histoire de Zéphérine Labrie, une patriote engagée à Saint-Eustache, fille de l’un des patriotes les plus affirmés de cette localité mais que… ’’des générations d’historiens (…) ont relégué au rang de spectatrice, comme bien des femmes du Bas-Canada qui ont joué un rôle important dans la résistance opiniâtre d’un peuple patriote à l’injustice et à l’oppression.’’
D’autres articles racontent la petite histoire d’autres femmes méconnues : Charlotte Tassé (1893-1974), la voix oubliée des garde-malades canadiennes-françaises; Robertine Barry qu’on appelait Monsieur, première femme journaliste canadienne-française, et aussi éditrice et écrivaine; Julienne Barnard, historienne et muséologue avant l’heure; Eugénie Lapointe et l’électrification des écoles rurales du Lac-Saint-Jean. D’autres articles complètent ce numéro.
Le numéro d’hiver d’Histoire Québec est aussi déjà disponible. Nous en reparlerons dans nos articles des numéros d’hiver dans quelques semaines.
L’ENTRAIDE GÉNÉALOGIQUE
Terminons ce premier de deux articles avec notre propre revue de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est (SGCE) – L’Entraide généalogique – et son numéro de l’automne qui offre en première page une photo historique de la gare de Danville qui illustre l’article sur l’arrivée de la famille Bruneau en Estrie et l’histoire de cette descendance à l’occasion du 150e anniversaire de cette arrivée qui remonte à 1874. L’article est écrit par Pierre Bruneau, l’un des doyens parmi les membres de notre Société de généalogie.

Un autre article, signé par nos réguliers Jean-Marie Dubois et Gérard Coté, raconte l’histoire de Luce Dufresne (1819-1879), première institutrice francophone de Sherbrooke.
Quant à lui, Émile Audy, un autre membre de la SGCE, signe un article de 6 pages intitulé La guerre est terminée… on rentre au pays… qui retourne à la fin de la deuxième guerre mondiale :
‘’Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, beaucoup de femmes originaires d’Angleterre, des Pays-Bas, de Belgique, de France, d’Italie et d’Allemagne entre autres, ont épousé des soldats canadiens. Cet article retrace l’histoire particulière de soldats canadiens qui ont rencontré, sont tombés en amour et ont épousé des citoyennes européennes. C’est le cas de mes parents, ma mère, Engelina Pilage, citoyenne hollandaise, et mon père Marcel Audy.’’
Également, un autre long article de Paul Desfossés qui poursuit toujours ses recherches concernant ses ancêtres. Il nous raconte l’histoire de ses ancêtres Leduc à l’Île Perrot au 17e et 18e siècle.
Un autre numéro des plus intéressants et très diversifié qui se termine avec l’article habituel de notre confrère Pierre Connolly avec sa chronique toujours fortement élaborée Les trucs à Pierre qu’il nous offre depuis déjà plus de 25 ans. L’Entraide numérique commence justement ces jours-ci à republier régulièrement certaines de ces chroniques du passé qui restent encore toujours d’actualité. Cette fois-ci, ce nouvel article s’intitule Peut-on démêler les registres anglicans de Sherbrooke?
Le numéro d’hiver de la revue est aussi déjà disponible depuis quelques jours. Nous en reparlerons dans quelques semaines lorsque nous passerons en revue le cycle d’hiver de nos revues habituelles.
*****
Cliquez ici pour retourner aux articles précédents reliés à cette série.
Cliquez ici pour retourner à la page d’accueil du site pour lire ou relire d’autres articles.
__________
L’Entraide numérique est un site Web de publication d’articles publié par la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est (SGCE) ayant pour objectif le partage des connaissances de nos membres. Il se veut un complément à notre revue L’Entraide généalogique. Ce site Web publie deux fois par semaine, soit les lundis et jeudis, sur des sujets liés à la généalogie, à l’histoire ou au patrimoine québécois. Le site est ouvert à tous, membres et non-membres de la SGCE. On peut s’y abonner sur la page d’accueil du site et ainsi recevoir une infolettre qui vous envoie l’intégralité de chaque article dès sa publication.






Laisser un commentaire