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Les églises de Sherbrooke – La Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke (2 de 2)

Voici un nouvel article sorti des archives de la revue L’Entraide généalogique de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est. Il est écrit par Paul Beaumont. Cet article lui a valu le Prix Raymond-Lambert du meilleur article en 2000. Aucun changement dans le texte n’a été effectué. Il reflète donc la réalité de cette époque.

Cet intéressant (et long) article raconte les débuts de la Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke. Nous vous le présentons en deux volets. Le premier volet a été publié lundi.

Cliquez ici pour retourner à la première partie de l’article.

Temps de lecture estimé – 20 minutes

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LA PAROISSE SAINT-MICHEL  (Deuxième partie)

LA PREMIÈRE CHAPELLE – JUSQU’EN 1855

Les cinq curés résidents et les vicaires mentionnés dans le premier article avaient desservi la communauté catholique de la région dans la première chapelle. Celle-ci n’était pas très grande, soit 50 pieds (16,2m) de long par 28 pieds (8,5m) de large; elle avait été construite en 1826 par Joson Hill. L’abbé Thomas Cook, vicaire général de Trois-Rivières était venu visiter la mission le 11 septembre 1836 et en 1841, le curé Harkin s’installait dans le premier presbytère de la paroisse St-Colomban. Puis en 1843, la sacristie était agrandie et la chapelle était embellie.

Le dernier curé de la première chapelle, M. l’abbé Alfred Élie Dufresne, était né à la Présentation en 1826 et ordonné à Montréal en 1852. Après un stage d’un an à St-Rémi-de-Napierville, il arrivait à St-Colomban-de-Sherbrooke le 15 septembre 1853. II devint curé le 20 octobre de la même année. La municipalité de Sherbrooke comptait alors 2 200 habitants. (1)

LA DEUXIÈME ÉGLISE DE SHERBROOKE

La première chapelle de Saint-Colomban devenait trop petite car la population croissait, et dès 1854, le nouveau curé faisait lui-même les plans d’une nouvelle église et mettait en marche la construction sur la colline rocheuse du Flag’Staff Hill, telle que la nommaient les Anglais parce qu’ils y avaient planté leur drapeau. Les travaux de construction de cette église dont les dimensions étaient de 134 pieds (40,8m) par 50 pieds (1 5,2m) furent réalisés par G.Cuzner et Olivier Durocher au prix de 5 200 dollars. La nef était à peu près parallèle à la rue Cathédrale actuelle et la première chapelle était située de l’autre côté de la rue Market, (devenue aujourd’hui la rue Marquette) et faisait face à la rivière St-François.

Cette deuxième église (dont la photo était en page couverture du dernier numéro de l’Entraide généalogique) devait devenir plus tard la première cathédrale de Sherbrooke. L’église fut bénie par Mgr J.C. Prince, premier évêque de Saint-Hyacinthe, le 14 juin 1855. II changea alors le patron et titulaire de la paroisse pour St-Michel-Archange. II baptise aussi une cloche, fondue à Troy (N.Y.) des noms de Gabriel Charles Patrice Claire : Gabriel en l’honneur d’un pionnier de Sherbroooke,  Gabriel Caron (originaire de Louiseville); Charles en l’honneur de Mgr Charles Prince; Patrice, en souvenir de Patrice McGawan et Claire, pour honorer la mémoire de Dame Clara Lloyd Felton, descendante de W.B.Felton qui avait donné le terrain de la chapelle. Cette cloche fut donnée par la suite à l’église St-Patrice en 1887. (2)

La Colline du Flag’Staff Hill devenait peu à peu le bastion de la catholicité des Cantons-de-l’Est. En 1855, un couvent y fut construit au coût de 5 070 dollars. C’est la sœur du curé, Mlle Luce Dufresne, qui ouvrit la classe en 1857 et le 8 novembre 1857, ce couvent devenait le Mont Notre-Dame. L‘Institut littéraire, qui occupait l’ancienne chapelle St-Colomban, fut nommé le Collège de Sherbrooke, titre qui fut reconnu par la législature le 27 mai 1857. Le curé Dufresne en devenait le premier directeur de 1855 à 1859. Ce collège devait devenir Séminaire St-Charles Borromée le 30 août 1875. (3)

Au mois d‘octobre 1864, le curé Dufresne faisait l’acquisition de trois acres de terrain attenant aux deux acres déjà occupés par l’église et le couvent. Au printemps 1865 il y faisait bâtir le presbytère, qui allait devenir le premier évêché de Sherbrooke.

Le 7 mars 1872, toutes les missions du diocèse devenaient des paroisses. La paroisse St-Michel de Sherbrooke était décrite comme suit:

Tout le Canton ou Township d’Ascot dans ses limites civiles et reconnues, et les onze premiers rangs du Canton ou Township d’Orford formeront selon le sens et la signification véritable du présent Décret, une paroisse à part, régulière et canonique, sous le vocable de St-Michel, Archange, dont la fête se célèbre le vingt-neuf septembre, laquelle sera connue sous le titre de paroisse de St-Michel de Sherbrooke, dont le curé ou recteur demeurera en la Ville de Sherbrooke.

L‘ÉGLISE PAROISSIALE DEVIENT UNE CATHÉDRALE

En 1873, Mgr Bourget demandait aux évêques de la province en conseil à Québec, d’organiser un diocèse des Cantons-de-l’Est où vivaient 25 000 catholiques sur une population de 50 000 habitants. Le 28 août 1874, le Pape Pie IX érigeait le diocèse de Sherbrooke, par sa bulle Arcano Divinae Providentiae. Le diocèse comprenait 46 cantons et parties de cantons. En 1874, la ville de Sherbrooke comptait 3000 catholiques.

En conséquence, l’église construite selon les plans du curé Dufresne devenait une cathédrale. Une cathédrale est l’église où officie habituellement I’évêque du lieu et y possède son siège fixe, la cathedra (chaise), laquelle est adossée au fond de l’abside, du côté de l’Évangile. C‘est l’église-mère de toutes les autres églises du diocèse. L’évêque, à son siège épiscopal est entouré de son chapitre, c’est-à-dire des chanoines titulaires. L’anniversaire de sa dédicace est célébré par tout le clergé du diocèse. C‘est à la cathédrale que se font les grandes ordinations. La cathédrale est donc l’église de la paroisse St-Michel et aussi l’église du diocèse. Le curé Dufresne meurt en 1891 et son église continuera de servir au culte jusqu’en 1914. Elle est démolie pour préparer la place de la nouvelle cathédrale….la cathédrale-basilique actuelle.

LA DEUXIÈME CATHÉDRALE

En 1914, Mgr Paul Larocque, alors évêque de Sherbrooke prend la décision de faire démolir l’église qui était devenue une cathédrale depuis 1874, afin de construire la deuxième cathédrale de Sherbrooke. Alors, l’ancienne Colline du Drapeau est creusée et les fondations de cette deuxième cathédrale St-Michel montent, bien assises sur le roc. Le sous-sol est bientôt terminé et il abrite la chapelle Pauline qui servira au culte durant cette période de transition qui devait être plus longue que prévue. L‘évêché actuel est aussi construit. Six curés de la paroisse St-Michel se succéderont avant que la nouvelle cathédrale puisse être terminée. La Grande dépression et la Deuxième guerre mondiale passeront, ainsi que les années d’après-guerre. Comme le passage dans le désert, cette transition s’étendra sur une période de quarante ans!

Entre-temps, le diocèse de Sherbrooke était érigé en archidiocèse le 2 mars 1951, par la bulle apostolique Universi  Dominici Gregis du Pape Pie XII et en mai 1956, Mgr Cabana inaugure les travaux de parachèvement de la deuxième cathédrale. Le 28 septembre 1957, il célèbre la première messe dans la nouvelle cathédrale St-Michel. La cérémonie de Noël 1957, est la première à être télédiffusée de la cathédrale…Si l’abbé Raimbault avait pu voir cela! Lui qui avait célébré la première messe de la région en pleine campagne, dans la maison des Felton en 1816.

LA BASILIQUE

Le 31 juillet 1959, la cathédrale est érigée au rang de basilique mineure par le Pape Jean XXIII. Le titre de basilique honore certaines églises, pour leur ancienneté, pour leurs dimensions, pour leur célébrité, ou par permission ecclésiastique. Les basiliques majeures, comme St-Pierre du Vatican sont au nombre de sept. Le titre honorifique de basilique mineure, qui est concédé à la Cathédrale St-Michel, confère certains privilèges des basiliques majeures (4) :

  • La cappa magna violette que portent tous les chanoines au chœur.
  • Le pavillon basilical, qui constitue un emblème pontifical, représenté sur les étendards de l’Église romaine, et qui appartient par ancien droit coutumier à toutes les basiliques, dont il est le signe caractéristique. Il a la forme d‘un grand parasol à demi ouvert, gironné d’or et de rouge, avec bordure de ces couleurs inversées. Ce pavillon basilical figure sur les armoiries de la cathédrale.
  • Dans les processions, une clochette est portée auprès du pavillon. Elle est suspendue à I’extrémité d’un bâton, surmonté d‘un beffroi en bois sculpté et doré, où sont peints le cartouche avec le pavillon et de l’autre côté le titulaire de la basilique. Un cordon est attaché à son battant pour la sonner.

La paroisse St-Michel de Sherbrooke avait en 1999, une population de 3 595 catholiques sur une population totale de 3955 personnes et 1900 familles.

L‘ARCHITECTURE DE LA CATHÉDRALE ST-MICHEL (5)

Son architecture est de style gothique: ses voûtes sont supportées par des arcs doubleaux et croisés d’ogives, reportant ainsi le poids de la structure sur les colonnes et les contreforts. Cette construction permet plus d’ouvertures et laisse ainsi entrer plus de lumière. Grâce à l’acier et au béton armé, le poids de la structure est de beaucoup allégé par rapport à la pierre, et les lignes peuvent devenir très dépouillées. Les plans de la cathédrale ont été préparés par les architectes Louis-Napoléon Audet, Paul Audet et Denis Tremblay, et le contrat de un million de dollars a été attribué à la compagnie de construction J.A.Verret de Sherbrooke. Le plan de l’église qui est en forme de croix, a son chevet tourné vers le soleil levant comme toutes les cathédrales. La longueur hors-tout est de 260 pieds (79,2m) et sa plus grande largeur est de 150 pieds (45,7 m). L‘extérieur est en granit provenant des carrières de Saint-Sébastien, dans le comté de Frontenac. La façade principale a 110 pieds (33,5m) de hauteur. Des tourelles montent de chaque côté de la façade. Le clocher Nord atteint 170 pieds (51,8111) de hauteur.

La cathédrale St-Michel peut contenir 3 000 personnes assises et elle peut se comparer aux grandes cathédrales européennes du moyen-âge par ses dimensions et par sa richesse. Sur l’ancienne colline où flottait jadis le drapeau anglais, elle domine la ville. La cathédrale, son palais épiscopal, l’ancien Séminaire St-Charles et le Mont Notre-Dame forment un ensemble impressionnant.

AUTELS ET CHAPELLES (6)

À part I’auteI principal, quatre autels latéraux sont dans le bas-chœur de la cathédrale. Ils sont dédiés à Notre-Dame de Sherbrooke, Reine de l’Estrie, à St-Michel Archange, au Sacré-Cœur de Jésus et à St-Joseph. Huit petites chapelles latérales sont dédiées aux saints : à la Sainte famille, à St-Antoine de Padoue, confesseur et docteur de l’église, à St-Paul, apôtre des gentils, à St-Alphonse-Marie de Ligouri, évêque, confesseur et docteur de l’Église, à St-Philippe, apôtre, à St-Georges, martyr, aux Saints martyrs canadiens, à Ste-Thérèse de l’enfant Jésus. II y a aussi la chapelle des fonts baptismaux et la chapelle de Ste-Anne, ou chapelle des mamans où celles-ci peuvent assister aux offices religieux avec leurs jeunes enfants. Une chapelle dédiée à Saint-Colomban, sert aussi pour des mariages : le Sacrarium épiscopal, où l’autel en marbre blanc est celui de l’ancienne cathédrale et de la chapelle Pauline qui a servi jusqu’en 1917.

Une autre chapelle, logée dans l’Archevêché, est magnifiquement décorée. On peut y admirer des peintures d’Osias Leduc.

LES VITRAUX

La Iumière du jour passe à travers 105 vitraux qu’on peut diviser ainsi : 34 grands, 11 moyens et 60 petits. Ces vitraux ont été exécutés par Raphaël Lardeur, un maître-verrier parisien et ils ont été inspirés par le frère Gérard Brassard. II serait trop long de les énumérer ici, mais on peut résumer de la façon suivante. Les grands vitraux s’inspirent des grandes actions angéliques de l’Ancien et du Nouveau Testament. Une série de vitraux de moindre surface est dédiée aux apôtres et évangélistes. Certains portent sur des sujets liturgiques et les autres, plus petits sont des portraits.

L’ORGUE

L’orgue Casavant de la cathédrale comprend 35 jeux et plus de 2 000 tuyaux. Il avait été installé en 1917 dans la chapelle Pauline. En 1987, il a été restauré par la maison Guilbault-Thérien. Quelques tuyaux provenant de l’orgue de la première cathédrale auraient été installés dans un des jeux de l’orgue actuel.

ARMOIRIES DE LA BASILIQUE-CATHÉDRALE DE SHERBROOKE (8)

Les armoiries de la basilique cathédrale, qui est aussi l’église de la paroisse Saint-Michel, sont les suivantes :

D’azur à une épée abaissée, posée sur un mont
mouvant de la pointe, acostée de deux fleur-de-lys
et chargée en fasce d’une balance le tout d’argent.
Graphisme réalisé par François Beaumont – (Simgraph)
.

L‘épée et la balance sont les symboles attribués à Saint-Michel, patron de la basilique; ils représentent le jugement de Dieu, sa miséricorde et sa justice. Le mont à la base qui soutient I’épée se rapporte au rocher qui dominait le Sherbrooke d’autrefois et sur lequel est bâtie la cathédrale. Les deux fleurs-de-lys d’argent proviennent des armoiries du Pape Jean XXIII, qui a érigé la cathédrale en basilique mineure. Les fleurs-de-lys et la couleur bleu azur rappellent le drapeau du Québec. La devise : DÉFENDEZ- NOUS DANS LE COMBAT est un extrait de la prière à St-Michel Archange, prescrite par le Pape Léon XIII. Les armoiries sont surmontées du pavillon basilical, posé en pal derrière l’écu. II a la forme d’un grand parasol à demi-ouvert, gironné d’or et de rouge, avec une bordure de ces couleurs inversées.

UNE ÉGLISE MODERNE

La cathédrale St-Michel a été la première au Canada où une salle de contrôle a été aménagée pour téléviser en direct les offices liturgiques. La cathédrale permet l’accès aux personnes handicapées par des installations correspondant aux normes établies au Québec.

Que de chemin parcouru depuis cette première messe célébrée par l’abbé Raimbault dans la maison de William B. Felton au lointain domaine du Belvédère! Que d’efforts, de dévouement et de travail pour arriver à ce que l’on voit sur la colline du drapeau en cette première année du troisième millénaire.

Pour les généalogistes qui élaborent une histoire de famille, nous souhaitons que cette courte histoire de la paroisse Saint-Michel puisse faciliter leur recherche en leur fournissant des points de repère.

LES CURÉS DES DEUX CATHÉDRALES (9)

Alfred-Élie Dufresne, V.G. (1853-1891)

Mgr Hubert-Olivier Chalifoux, P.A., V.G. (1891-1895)

Joseph-Arthur-Hercule Gignac (1895-1905)

Chan. Henri-Anicet Simard, Desservant (1905-1906)

Joseph-Hercule Roy (1906-1912)

Chan. Henri-Anicet Simard (1913-1925)

Mgr Olivier-Zacharie Letendre, P.A. (1925-1939)

Mgr Joseph-Jean-Ira Bourassa, P.D. (1939-1947)

Mgr Irénée Pinard, P.D. (1947-1955)

Chan. Gérard Letendre (1955-1956)

Claude Champagne, Vicaire-économe (1961-1963)

Alexandre Letendre (1963-1966)

Chan. Henri-Paul Lebrun (1966-1968)

Gérard Grégoire (1968-1969)

Elzéard Brouillard (1969-1975)

Raymond Désilets (1975-1976)

Jean-Marc Berger (1976-1982)

Gérard Therrien (1982-1991)

Bernard Bousquet (1991- )

RÉPERTOIRES GÉNÉALOGIQUES

La Société de Généalogie des Cantons de l’Est a publié trois répertoires généalogiques de la paroisse :

 – Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke Baptêmes (1834 à 1992)

 – Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke Mariages (1834 à 1992)

 – Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke Sépultures (1834 à 1992)

LES TROIS CIMETIÈRES

Le premier cimetière était situé à l’arrière de la chapelle St-Colomban. On commença dès 1827 à y inhumer des corps. Ce premier cimetière n’était pas très grand et au début des années 1850, il était évident qu’un autre site devenait nécessaire.

Le 22 septembre 1855, le curé Dufresne acquérait de la British American Land Company, au nom de Mgr Prince, évêque de Saint-Hyacinthe, un terrain de deux acres et un tiers, (0,94 hectares) situé sur la rue Belvédère, au coût de 288 dollars. Ce terrain était près du Chemin Drummond, devenu par la suite la rue Galt Ouest. (10) Le cimetière catholique était contigü au cimetière protestant. Le nouveau cimetière catholique fut béni par l’abbé Dufresne le 12 novembre 1857. Les corps du premier cimetière y furent transférés le 22 septembre 1860. Ce deuxième cimetière desservait Sherbrooke, aussi bien que des paroisses environnantes et encore, 20 ans plus tard, le besoin d’un autre terrain devenait pressant. Cette fois, il fallait acheter grand.

Un terrain de 50 acres (202,3 hectares) fut acheté de Mlle Éliza Terril1 en 1882 au prix de 2 500 dollars. Ce troisième site était le quart du lot 22 dans le rang VII d’Ascot, district de St-François. Le nom proposé par Monsieur Georges E. Rioux, un des syndics, fut Le cimetière St-Michel. Dimanche le 12 août 1883, Mgr Antoine Racine bénissait le cimetière St-Michel. II fit le sermon en français, et c’est le curé A.E. Dufresne, alors vicaire générai qui fit le sermon en anglais. Le 18 mai 1902, un chemin de croix était érigé dans le cimetière St-Michel et le 1e novembre 1904, il était béni par Mgr Larocque. Ce chemin de croix a été très bien entretenu; les bases sont en granit de Stanstead surmontées d’une croix en fer forgé. Les tableaux en fonte importés de Belgique, sont fixés à chaque croix. Au bas du tableau, un écusson de fer indique le nom du donateur. (11)

LIEUX EXCLUSIFS DE SÉPULTURE

Dans la crypte de la cathédrale, on peut voir les plaques commémoratives des évêques de Sherbrooke défunts dont les restes reposent dans la crypte.

La crypte du séminaire Séminaire St-Charles-Borommée comporte des enfeus (niches funéraires à fond plat). Ils sont destinés à la sépulture de tout prêtre qui, en ayant de quelque façon manifesté le désir, se trouvait au moment de son décès attaché au Séminaire, ou moralement considéré comme tel, ou était bienfaiteur insigne du Séminaire, ou avait exercé pendant quinze ans une fonction à l’intérieur du Séminaire, ou autres conditions, à être apprécié par le conseil de direction du Séminaire. (12)

SOURCES :

(1) Abbé Albert Gravel, Aux sources de notre histoire religieuse dans les Cantons-de I’Est, Sherbrooke, Apostolat de la presse 1952,  

(2) ibid., p. 9

(3) Séminaire Saint-Charles-Borromée, 75 anniversaire, programme souvenir, 1950, pp. 19-21 et 23.

(4) Frère Gérard Brassard, A.A. La Basilique-Cathédrale Saint- Michel, 1967, p. 31.

(5) ibid., p.33 – p.34

(6) ibid., p.36 à 41

(7) La Société d’histoire de Sherbrooke, ‘’Le confluent’’,  Bulletin d’information, No 26, Printemps 2000

(8) Dépliant de La Basilique-Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke

(9) Jubilé an 2000, Archidiocèse de Sherbrooke, Supplément à l’annuaire diocésain

(10) J.R.Sangster, .Sherbrooke Old Cemetaries», La Revue de I’Université de Sherbrooke, Vol  V, no 2, déc. 1964, pp. 123- 124

(11) Dépliants et documents divers du cimetière St-Michel

(12) Séminaire St-Charles-Borromée, 1934-1935, 60e année, Vol  XI, No 5

PERSONNES-RESSOURCES :

M. l’abbé Paul-Émile Paré, Vicaire Épiscopal, Archevêché de Sherbrooke.

Madame Hughette Pinard-Lachance, Directrice des Archives de l’archidiocèse de Sherbrooke Inc.

M. l’abbé Bernard Bousquet, Curé de la paroisse St-Michel

M. l’abbé Claude Paradis

Madame Suzanne Allard

M. Gilles Paquette, Dir. du cimetière St-Michel

M. François Beaumont, infographiste (Simgraph)

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