Après chaque cycle de parution de nos principales revues québécoises consacrées à l’histoire, au patrimoine ou à la généalogie, nous passons ici en revue les principaux thèmes abordés dans chacun de ces titres. Pour les non-abonnés à ces revues, notez que ces numéros vous attendent et sont généralement consultables à votre bibliothèque Raymond-Lambert de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est à Sherbrooke (au 2e étage du 275, Dufferin).
Cet article couvre les numéros du printemps 2025. Nous passons en revue six revues et leur dernier numéro. Trois vous sont présentés dans ce premier article: la revue Cap-Aux-Diamants, la revue L’Ancêtre de la Société de généalogie de Québec ainsi que le dernier numéro de L’entraide généalogique de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est.
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CAP-AUX-DIAMANTS
La revue Cap-Aux-Diamants propose un projet de microhistoire pour son numéro du printemps 2025. Intitulé « Sept vies retrouvées – Un projet de microhistoire », sa page couverture avec cette œuvre du bédéiste Julian Peters illustre son concept.
Voici comment on le décrit : « L’artiste nous présente en images les sept personnes qui font l’objet d’articles d’historiens et d’historiennes dans cette revue. En bas, de gauche à droite, on retrouve la syndicaliste Christine Cadet, le rabbin Pinchas Hirschprung et le laitier Louis Cantin. Debout derrière, on remarque le cultivateur Édouard Lemay, la veuve Geneviève Fleury, l’esclave Marie et le pilote Pierre St-Mars. Ce choix de personnages dessinés a été dicté par l’absence de portraits pour quatre de nos sept anonymes. »

On décrit la microhistoire comme une exploration de l’histoire à l’échelle de la petite histoire. Un peu comme s’intéresser à la grande histoire à travers la vie de petites gens. Un mouvement qui aurait pris de l’ampleur en Italie dans les années 1970. Comme on le décrit en introduction : « la microhistoire propose une manière complémentaire d’étudier le passé, en s’éloignant des grandes chroniques ou de l’histoire quantitative des groupes sociaux, en valorisant les voix et les savoir-faire des anonymes. »
Ce numéro en propose donc sept : trois féminines et quatre masculines. Ces histoires ne se concentrent pas uniquement sur le Québec d’hier mais aussi sur le passé diversifié qu’elles racontent que ce soit par la Pologne, la tradition hassidique, San Francisco, le monde rural de l’Île Jésus, le Midwest américain, le monde ouvrier de Saint-Henri et j’en passe, y compris l’esclave autochtone Marie du 18e siècle dans la vallée du Saint-Laurent.
L’ANCÊTRE
Le revue L’Ancêtre est la revue de nos confrères et consœurs de la Société de généalogie de Québec. Elle est aussi publiée au rythme des saisons, soit quatre fois par année.
Son numéro du printemps met l’emphase sur trois articles-phares:
- « Pierre et Gabriel Lemieux, frères, demi-frères ou cousins », fruit de recherches généalogiques de son auteur André Desaulniers.
- « L’acte de baptême d’Antoine Goupil à Cornil a été trouvé», un acte de baptême d’un ancêtre de l’auteur Jean Dubé qui lui a donné du fil à retordre et qui rapporte pour une deuxième fois l’état de ces recherches qui ont continué suite à un premier article paru en 2017.
- « Famille française de Louis Delisle (1645-1693) aux XVIIe et XVIIIe siècles», de Rosenn Charles-Le Roux qui rapporte les résultats de recherches généalogiques effectuées en sol français pour compléter des recherches antérieures de cette famille du 17e siècle qui avaient déjà fait l’objet d’un autre article dans L’Ancêtre il y a plusieurs années.

Ce ne sont que quelques-uns des articles de fond de ce tout dernier numéro. Michel Tremblay en propose un autre intitulé « Les sœurs Lacombe », Guy Parent publie « Histoires de famille et tests d’ADN », tandis que Robert Pampalon nous raconte l’Histoire d’un prénom: Louis-Dominique. Et vous en trouverez d’autres. Autant de membres qui partagent les résultats de leurs recherches généalogiques et qui aident au partage des connaissances auprès d’autres membres.
De nombreuses chroniques viennent toujours compléter chaque numéro. En guise d’exemple, la chronique « La Bibliothèque vous invite… » met de l’avant certaines récentes acquisitions de leur bibliothèque, la chronique « Les Acadiens » poursuit dans une troisième chronique son analyse de la paroisse Saint-Théophile en Beauce, une communauté dont le développement a été influencé par l’immigration acadienne au 18e siècle. Mentionnons également les chroniques régulières sur la généalogie par ADN, une autre sur l’héraldique et une dernière sur la paléographie, trois spécialités liées à la généalogie.
L’ENTRAIDE GÉNÉALOGIQUE
Pour terminer cette première partie de nos chroniques « La revue des revues » de ce printemps 2025, parlons un peu de notre propre revue, celle de L’Entraide généalogique de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est (SGCE), société régionale qui fédère toujours environ 400 membres dans sa 57e année d’existence.
Luce Marquis est toujours la main magique qui met ensemble chaque numéro de la revue. Elle est également l’une de ses plumes régulières. Dans ce nouveau numéro, elle rend compte de ses recherches pour établir sa lignée matrilinéaire à travers les siècles à partir de sa mère née en 1936 pour ensuite remonter jusqu’à Catherine Vanier à Dieppe en France au 17e siècle.
Jacques Gagnon est aussi un auteur régulier de L’Entraide généalogique depuis de nombreuses années. Ancien professeur d’histoire, il nous propose dans ce numéro un article intitulé « Les frères Worthington de Sherbrooke : Virtute Dignus Avorum », se rappelant de la rue Worthington de son enfance, nommée ainsi en l’honneur d’un ancien maire de Sherbrooke en 1901-1902.
Linda Roy, qui avait publié il y a quelques années l’intéressante histoire des Cordonneries Roy de Sherbrooke, nous parle des liens de parenté à travers son article « Les liens de parenté et autres termes parfois confondants », écrit en collaboration avec Pierre Connolly. Un article super intéressant si les petits-cousins ou les cousins germains de divers degrés vous intéressent.
Parlant de Pierre Connolly, sa chronique habituelle « Les Trucs à Pierre » nous revient. Cette fois-ci, son thème est « L’adoption et ses effets sur les empêchements au mariage ».

Parmi les autres articles, Bertrand Lapointe nous parle de la notion du bénévolat, Pierre Bruneau, un membre de la première heure, rend compte de ses recherches sur ses grands-parents Albani Fréchette (1856-1935) et Adèle Groleau (1858-1933) et finalement Jean-Marie Dubois nous fait le portrait du Lieutenant-colonel Hector Denis St-Pierre dans le cadre du projet de la SGCE de rendre hommage à nos militaires dont le quatrième tome de « Visages Estriens – Hommage à nos militaires » sera bientôt officiellement lancé. Ce numéro de la revue contient justement une lettre de la Générale Jennie Carignan, Chef d’état-major de la Défense canadienne qui remercie les bénévoles de la SGCE qui ont travaillé sur ce projet depuis de nombreuses années. Au total, ces quatre tomes auront permis de mettre en évidence la carrière et la vie d’environ 600 militaires originaires de l’Estrie. Dans sa lettre, elle mentionne : « (…) En mon nom personnel et au nom des Forces armées canadiennes, je vous remercie pour cette initiative qui rend hommage à ceux et celles qui ont contribué à la défense de notre pays et au maintien de nos valeurs. Votre travail nous rappelle que chaque individu, par son histoire et ses actions, contribue à bâtir le riche tissu de la nation. »
À la fin du mois, nous publierons notre deuxième et dernier volet de cette chronique La revue des revues du printemps 2025. Nous passerons alors en revue Histoire Québec, la revue L’Outaouais généalogique de la Société de généalogie de l’Outaouais (SGO) ainsi que La Revue d’histoire de la Nouvelle-France qui publie ces jours-ci son sixième numéro.
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L’Entraide numérique est un site Web de publication d’articles publié par la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est (SGCE) ayant pour objectif le partage des connaissances de nos membres. Il se veut un complément à notre revue L’Entraide généalogique. Ce site Web publie deux fois par semaine, soit les lundis et jeudis, sur des sujets liés à la généalogie, à l’histoire ou au patrimoine québécois. Le site est ouvert à tous, membres et non-membres de la SGCE. On peut s’y abonner sur la page d’accueil du site et ainsi recevoir une infolettre qui vous envoie l’intégralité de chaque article dès sa publication.






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