Après chaque cycle de parution de nos principales revues québécoises consacrées à l’histoire, au patrimoine ou à la généalogie, nous passons ici en revue les principaux thèmes abordés dans chacun de ces titres. Pour les non-abonnés à ces revues, notez que ces numéros vous attendent et sont généralement consultables à votre bibliothèque Raymond-Lambert de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est à Sherbrooke (au 2e étage du 275, Dufferin).

Cet article en deux parties couvre les numéros de l’été 2025. Nous passons en revue six revues et leur dernier numéro. Ceci est le deuxième de ces deux articles avec la revue L’Ancêtre de la Société de généalogie de Québec, la revue Cap-aux-Diamants ainsi que la revue La Lanterne de nos proches voisins de la Société de généalogie de Drummondville.

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L’ANCÊTRE

Continuons notre revue trimestrielle de l’été 2025 avec l’une des revues principales au Québec parmi les Sociétés de généalogie – celle de Québec – avec leur revue L’Ancêtre. Le directeur de la revue me mentionnait l’autre jour que la Société – communément appelée la SGQ – fêtera son 65e anniversaire de fondation en 2026 ce qui en fait aussi l’une des plus vieilles au Québec. Sauf erreur, la deuxième je pense avec ses quelque 1 500 membres. Leur revue L’Ancêtre a d’ailleurs accompagné son développement pour une très grande partie de cette période.

Leur numéro d’été est aussi touffu qu’à l’accoutumée avec ses 70 pages bien comptées. Plusieurs membres y rapportent le résultat de leurs recherches récentes sur leurs ancêtres. Au hasard, mentionnons:

• « Données inédites sur la famille d’Antoine Roy en France » deuxième partie d’un article concernant des données qui remontent au début du 17e siècle en France avant l’arrivée de la famille Antoine Roy à Québec. L’article est écrit par Pierre Le Clercq, président de la Société généalogique de l’Yonne, une région au sud-est de la région parisienne. Rare de voir autant de données généalogiques aussi précises remontant à des générations qui n’ont vécu qu’en France avant le départ d’un membre de cette famille pour l’Amérique. 
• Patrick O’Bready signe un article intitulé « Les origines mystérieuses des O’Bready ». Un jeune membre de la SGQ qui après la naissance d’un neveu dans la famille il y a quelques années s’est interrogé sur les origines du patronyme O’Bready, famille irlandaise. Pour les gens de l’Estrie, ce nom nous est familier avec Jacques O’Bready dont l’Autoroute 410 porte maintenant son nom, ancien maire de Sherbrooke et aussi avec Monseigneur Maurice O’Bready qui a donné son nom à la grande salle du Centre Culturel de l’Université de Sherbrooke dans les années 1960. C’est d’ailleurs un bouquin de Monseigneur O’Bready qui a mis l’auteur de l’article sur la piste de son sujet afin de remonter à ses propres ancêtres… qui le dirigera vers Wotton en Estrie avec un retour en arrière vers son histoire familiale irlandaise.
• Une autre recherche, cette fois d’Édith Champagne, intitulée « Scène de rue à Québec d’après une aquarelle » dont l’origine remonte à une toile de l’aquarelliste James Hope-Wallace qui illustre les cochers de la ville de Québec. Un petit voyage dans la vie des cochers d’une lointaine époque.

Comme d’habitude, plusieurs chroniques thématiques viennent compléter ce numéro estival. 

Soulignons avant de terminer l’article de Guy Parent sous le titre « Il n’y a pas de généalogie sans bénévoles », un thème qui semble évident à prime abord mais il faut vivre la vie au quotidien d’une Société de généalogie avec la rareté de plus en plus grande de ressources qui sont prêtes à s’impliquer pour se rendre compte de l’importance des bénévoles pour la survie pérenne de nos Sociétés de généalogie. En espérant que cet article sera de nature à en inspirer quelques-uns et à s’impliquer. Si tout le monde ne veut qu’être spectateur, viendra un temps où il n’y aura malheureusement plus de spectacle.

Le numéro suivant – celui de l’automne – de L’Ancêtre vient justement d’être publié et il est déjà entre les mains des abonnés depuis quelques jours.

CAP-AUX-DIAMANTS

La page couverture du numéro de l’été de la revue Cap-aux-Diamants décrit clairement le thème de ce numéro grâce à cette magnifique illustration du bédéiste et illustrateur Julian Peters que l’on peut voir plus bas dans l’article. On remonte quelques années après la conquête des britanniques et la fin de la Nouvelle-France avec l’invasion américaine de 1775-1776 à Québec.

Un dossier des plus intéressants – « Québec face aux Américains – L’invasion de 1775-1776 » – qui s’étend sur une trentaine de pages réparties entre une dizaine d’articles qui représentent autant d’angles différents de ces événements. L’année 2025 représente donc le 250e anniversaire de cette invasion.

Il faut se rappeler qu’en démontrant notre peu d’intérêt récemment à devenir le 51e état des États-Unis en 2025, il y avait déjà eu ce refus de devenir… le 14e état en 1775.

Soulignons le titre de plusieurs de ces articles pour vous donner une saveur plus précise de ce numéro:

• Le dernier siège: L’invasion des treize colonies à Québec, 1775-1776
• L’invasion américaine de 1775-1776 à l’îlot des Palais
• Les Ursulines face à l’invasion américaine
• L’Île d’Orléans et la guerre d’indépendance américaine – Fracturés et fidélités 1775-1776
• Le Richelieu en 1775 – Une vallée entre tentation américaine, résistance armée et attente mesurée
• Le chantier naval du Fort Saint-Jean et la reconquête du lac Champlain
• Poudre et patriotisme(s) – Bicentenaire du siège américain de Québec

De nombreuses chroniques viennent conclure ce numéro. Entre autres, la chronique « À votre agenda » est toujours intéressante en détaillant toutes les expositions temporaires et permanentes dans les musées d’histoire à travers le Québec au cours des prochaines semaines. Pour les intéressés, plus d’une quarantaine y sont inventoriées.

LA LANTERNE

La Société de généalogie de Drummondville est notre voisine immédiate à la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est. Elle est aussi entourėe par celle du Grand Trois-Rivières et celle de Victoriaville. Très active, elle existe depuis une trentaine d’années. Dès ses débuts, elle s’est dotée de sa propre revue – La Lanterne. Elle publie aussi au gré des saisons, c’est-à-dire quatre fois par année. Puisque j’effectue présentement des recherches sur certains de mes ancêtres qui ont vécu dans cette région, je suis membre de la Société et m’y intéresse depuis quelques années.

Pour une région relativement petite, j’ai toujours trouvé sa revue des plus intéressantes où elle n’hésite pas à se lancer dans des dossiers d’envergure qui déborde de la généalogie pour raconter des pans importants de l’histoire régionale comme en fait foi l’article le plus important du numéro d’été, à savoir un article de Georgette Langelier d’une dizaine de pages racontant la vie de Lucien Morissette, un ancien maire de Drummondville:  »Lucien Morissette (1919-2007), l’authenticité au service de l’intégrité ». Homme d’affaires, il a longtemps été très impliqué dans la communauté. En lisant son histoire, on retrouve plusieurs pans de l’histoire de cette municipalité, aujourd’hui peuplée de plus de 80 000 habitants.

Un autre article important de ce numéro d’été, celui écrit par Yolande Allard, se concentre sur l’histoire de la municipalité d’Ulverton et surtout de son cimetière de l’Église unie ou méthodiste.

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L’Entraide numérique est un site Web de publication d’articles publié par la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est (SGCE) ayant pour objectif le partage des connaissances de nos membres. Il se veut un complément à notre revue L’Entraide généalogique. Ce site Web publie deux fois par semaine, soit les lundis et jeudis, sur des sujets liés à la généalogie, à l’histoire ou au patrimoine québécois. Le site est ouvert à tous, membres et non-membres de la SGCE. On peut s’y abonner sur la page d’accueil du site et ainsi recevoir une infolettre qui vous envoie l’intégralité de chaque article dès sa publication.