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La revue des revues – Été 2023 (II/II)

Après chaque cycle de parution de nos principales revues québécoises consacréees à l’histoire, au patrimoine ou à la généalogie, nous passerons ici en revue les principaux thèmes abordés dans chacun de ces titres. Pour les non-abonnés, notez que ces numéros vous attendent et sont généralement consultables à votre bibliothèque de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est. Voici le dernier de deux articles concernant les numéros de l’été. Il couvre quatre autres revues.

Temps de lecture estimé – 10 minutes

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Cap-aux-Diamants

Basée à Québec, la revue d’histoire du Québec, Cap-aux-Diamants, est également publiée quatre fois par année. Son numéro d’été – son #154 – a pour thème Forêts et Loisirs, en dehors donc des activités économiques, et y consacre un dossier de sept articles. Elle part du constat que la forêt québécoise comme espace de loisir n’a pas retenu toute l’attention qu’elle méritait de la part des historiens, des ethnologues et des sociologues.

Son rédacteur Fernand Harvey positionne son thème de la façon suivante:

(…) Mais en dehors de ces activités économiques, l’accès à la forêt à des fins de loisir fut longtemps réservé à une certaine élite. À partir de quel moment le public a-t-il pu y accéder ? Et comment les activités de plein air, de sport et d’observation de la nature ont-elles évolué au fil des décennies qui ont suivi ?

Le premier article établit d’abord le lien historique entre la forêt et les peuples autochtones qui l’ont habité depuis des siècles et qui inclut maintenant le tourisme autochtone. De son côté, l’auteur Paul-Louis Martin retourne aux origines de la conservation de la faune et de la forêt au Québec en passant par les militaires et les clubs privés, tandis que Fernand Harvey revient ensuite sur l’historique de la forêt québécoise comme espace de loisir depuis les années 1970. Un autre article, signé par Yves Hébert, nous raconte les parcs et les réserves depuis les années 1950. Ensuite, un exemple pratique d’aménagement du territoire avec la forêt Montmorency de l’Université Laval et un autre illustrant le bois urbain du grand Montréal. Finalement Littératrure, villégiature et tourisme – Une nouvelle rencontre avec la forêt, présente une incursion dans l’univers littéraire de la première moitié du 20e siècle.

De nombreuses chroniques ou rubriques habituelles viennent clore ce dernier numéro dont deux chroniques que j’apprécie toujours particulièrement. Tout d’abord celle intitulée Place aux livres qui présente non seulement une sélection de récentes sorties commentées mais également un inventaire des récentes parutions liées à l’histoire et au patrimoine qui nous sont présentées en vrac et sans commentaires. Probablement la référence pour ne rien manquer parmi toutes les nouvelles parutions des différentes maisons d’édition québécoises qui s’intéressent à notre histoire.

L’autre rubrique très pertinente qu’on ne retrouve probablement pas ailleurs et qui clôt toujours chaque numéro est leur agenda lié aux expositions permanentes et temporaires des différents musées québécois dédiés à l’histoire et au patrimoine. La chronique présente l’inventaire de toutes les expositions en cours au Québec. Une quinzaine de musées y sont inventoriés. Tout en un clin d’oeil sur deux ou trois pages.

Notez encore une fois que cette revue d’histoire est également disponible à la bibliothèque Raymond-Lambert de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est.

Mémoires

La revue Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, qui se dit la plus ancienne société de généalogie de langue française au monde – fondée à Montréal en 1943 – publie sa revue depuis maintenant 80 ans. Son numéro de l’été 2023 est son #316. Elle est publiée quatre fois par année. Comme son nom l’indique, son focus concerne principalement la généalogie.

Plusieurs articles sont offerts dans ce numéro d’été. Deux articles ont nécessité des recherches importantes du côté de la France. Tout d’abord, deux pionnières québécoises du début de la colonie, les soeurs Marie et Marguerite Boyleau, descendantes de Pierre de Portebise, ancêtres de nombreux québécois et acadiens, avec même un petit soupçon de noblesse dans leurs veines. Un deuxième article porte sur l’ascendance maternelle de Marie Bourdon, d’origine normande. Un autre article long est consacré à Estienne Bontron dit Major, l’ancêtre de beaucoup des Major Bontron d’Amérique.

Le format de la revue évolue selon les voeux de son rédacteur actuel, Michel Pratt, qui encourage maintenant aussi la publication d’articles plus courts. Près d’une dizaine d’articles courts complètent donc ce numéro dont un sur les armoiries de Jeanne Mance, dont nous célébrons cette année le 350e anniversaire de son décès en 1673, et aussi l’histoire d’un escalier aux Pays-Bas qui révèle l’identité de cinq soldats canadiens.

Elle est disponible également à notre bibliothèque de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est.

À noter que les revues disponibles à notre bibliothèque ne se limitent pas à celles qui sont mentionnées dans cette chronique. La bibliothèque de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est reçoit la revue d’histoire ou de généalogie de plus d’une vingtaine de Sociétés comme la nôtre à travers le Québec. Une raison de plus de visiter votre bibliothèque de façon régulière.

Family Tree Magazine

Les revues couvertes jusqu’ici dans cet article sont les revues qui seront généralement mises en lumière dans cette chronique. Une revue des revues au fil des saisons puisque la majorité d’entre elles sont publiées quatre fois par année.

En terminant chaque chronique, je soulignerai généralement au moins une autre revue, ne serait-ce que pour mettre en lumière le fait qu’il en existe bien d’autres, y compris notre propre L’Entraide généalogique – qui aura droit à son propre article, en avant-première quelque jours avant la parution de chaque numéro. Petite parenthèse pour vous indiquer d’ailleurs que le prochain numéro qui sortira dans quelques semaines s’annonce déjà des plus intéressants.

Beaucoup de Sociétés d’histoire ou de généalogie au Québec ont leur propre revue et méritent qu’on s’y arrête un peu pour souligner le travail de recherche des membres de ces Sociétés.

Je voudrais donc faire cette petite parenthèse sur le numéro d’été – juillet et août – de la revue américaine Family Tree Magazine. Cette revue n’est pas très connue ici, d’autant plus qu’elle est en anglais et qu’elle est américaine. Je la mentionne ici en passant parce que leur numéro d’été a un dossier complet sur les 101 meilleurs sites de généalogie. Cette ressource pourrait être très utile surtout pour les chercheurs et amateurs qui recherchent des ancêtres et des bases de données en dehors du Québec, y compris aux États-Unis et en Europe.

De plus, leurs Cheat Sheet régulières qui mettent l’emphase sur une zone géographique en particulier peuvent être également utiles pour qui a besoin de ressources externes. Les trois dossiers du numéro d’été concernent la Pologne au niveau international, et au niveau local américain, les deux guides de recherche portent sur l’État du Vermont et sur celui du Montana. Ces dossiers, qui sont mis à jour régulièrement en rotation au fil des numéros, sont également tous disponibles sur leur site internet pour les abonnés comme références permanentes. Si vous n’êtes pas abonnés, vous pouvez quand même télécharger en pdf le dossier courant sur les 101 Best Genealogy Websites, et ce gratuitement.

Pour les intéressés à cette revue, je laisserai également mon exemplaire de ce numéro – juillet et août 2023 – à la bibliothèque de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est, située au 275 de la rue Dufferin à Sherbrooke (2e étage).

La Lanterne

Avant de conclure, allons-y avec une dernière revue que j’ai reçu au moment de finaliser cet article. Il s’agit de la revue de nos voisins de la Société de généalogie de Drummondville qui publie également quatre fois par année La Lanterne. Ayant des ancêtres dans cette région et étant en période de recherche et de rédaction de l’histoire de mes familles, je suis également membre de la Société de généalogie de Drummondville. J’aime bien leur revue. Une équipe qui semble dynamique, au moins vu de l’extérieur, avec des sujets qui semblent intéressants dès la seconde où vous regardez la page couverture.

Bien que la page couverture de leur numéro de l’été met l’emphase sur l’histoire du Tennis Club de Drummondville qui date des années 1920, c’est davantage leur dossier sur l’histoire de quatre cimetières locaux qui a attiré mon attention. Quatre articles écrits par une équipe de cinq auteurs. Tous bien documentés et bien imagés. Tout d’abord, l’histoire de leur cimetière principal, le cimetière St-Frédéric de Drummondville. Viennent ensuite, le cimetière St-Majorique de la MRC de Drummond, le cimetière St-Nicéphore et finalement le cimetière de Notre-Dame-du-Bon-Conseil. Pour ceux et celles qui, comme moi, effectuent des recherches sur l’histoire de vos familles, on recherche tôt ou tard les pierres tombales de nos ancêtres et on finit par s’intéresser à l’histoire riche de ces cimetières qui font également partie de notre patrimoine.

L’autre aspect qui a retenu mon attention est cette initiative locale (voir page 22 de la revue) qui a fait l’objet d’une conférence de presse de la Société le 30 mai dernier. Toujours sur ce même thème des cimetières. La Société de généalogie de Drummondville a géolocalisé chacune des stèles des cimetières St-Frédéric et St-Pierre. Quiconque est allé à la recherche d’une pierre tombale chez leurs ancêtres – surtout dans les grands cimetières – sait à quel point une telle recherche peut être difficile et… frustrante.

On peut aller tester cette initiative en allant sur le site internet de la Société et choisir l’onglet Opérations Cimetières à gauche. En recherchant le nom d’une personne décédée, on nous renvoie la photo de la pierre tombale ainsi que sa localisation. On peut ensuite choisir l’option Google Maps (Stèle) et sélectionner la vue satellite sur Google Maps lorsque couverte par l’initiative à ce stade.

Cette initiative est le résultat des efforts de bénévoles de cette Société. On dit même qu’une telle approche serait une première au Québec. À suivre.

Cette revue est également consultable à la bibliothèque Raymond-Lambert de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est.

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3 réponses à « La revue des revues – Été 2023 (II/II) »

  1. Bonjour, Petite coquille. Memoires a débuté en 1943 (et non en 1843). Cette année, ça sera leur 80e, (en 2024). Df

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    1. Vous avez parfaitement raison. Merci. Coquille réparée. Par contre et après vérification, ils ne commencent que leur Volume 74, malgré leur 80e anniversaire.

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      1. Exact, où sont passées ces années? Je fais une vérification et je vous reviens à un moment donné là-dessus (pas avant jeudi cependant.) Df

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