La venue de cette nouvelle plateforme L’Entraide numérique ne vise aucunement à remplacer, maintenant ou plus tard, notre revue L’Entraide généalogique. Au contraire, elle est plus en forme que jamais, 45 ans après sa première parution à l’hiver 1979.

Dans quelques jours, les membres de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est (SGCE) recevront le dernier numéro – celui de l’automne 2023. Voici un avant-goût des articles qui vous y attendent.

Si vous n’êtes pas membre de la SGCE et désirez la recevoir, il suffit de devenir membre de la Société. Tous les détails sont inclus à la fin de cet article.

Temps de lecture estimé – 10 minutes

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Ce numéro sera la dernière signature de Denis Beaulieu

Ce nouveau numéro de L’Entraide généalogique qui sort ces jours-ci est un pénible rappel de la perte de notre collèque Denis Beaulieu qui dirigeait cette revue depuis de nombreuses années et qui est décédé en juin dernier.

Il était au coeur de ce numéro de L’Entraide généalogique car il devait être son dernier avant de prendre une retraite définitive au moment d’atteindre ses 80 ans. Son décès soudain a laissé bien des cicatrices et des projets en cours au sein de notre petite équipe du secteur des publications à la SGCE.

Denis Beaulieu (1944-2023)

Denis a joué un grand rôle dans l’histoire de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est dont il était le président jusqu’en mars dernier. Au moment de son décès, il était d’ailleurs en train de finaliser cette édition de l’automne que nous vous présentons ces jours-ci. L’ironie est qu’effectivement il signait son dernier numéro avant de me passer définitivement le flambeau à partir du prochain numéro – celui de l’hiver 2024.

Ce numéro de L’Entraide généalogique est le dernier que Denis Beaulieu s’était engagé à superviser et à livrer avant de passer le flambeau à l’aube de ses 80 ans. Il est décédé subitement le 12 juin dernier mais il avait quand même eu le temps de boucler ce numéro.

Lui et moi, nous étions donc en plein milieu d’une transition, non seulement pour la revue mais aussi pour la naissance de cette nouvelle plateforme de publication d’articles – L’entraide numérique. Il était enthousiaste face à ce nouveau projet de publications pour la Société, convaincu qu’il s’agissait de la prochaine étape qui permettait d’offrir un nouveau service important pour nos membres et également pour le public en général afin de mieux faire connaître la contribution de notre organisation au sein de la communauté.

Pressé par les circonstances, j’ai dû ajuster le tir en m’initiant plus tôt que prévu aux rouages de la revue pour la compléter au niveau technique et l’amener jusqu’à vous. Un merci tout spécial à Michel Breton des Ateliers Michel Breton, qui collabore avec nous depuis des années au niveau de la conception technique et de la mise en page de la revue pour avoir bien voulu faire le pont – plus long que d’habitude – pour m’assister et remplir le vide laissé par Denis.

Voici donc le numéro qu’il avait préparé pour les membres

La Société innove donc cet automne. Habituez-vous à entendre parler de L’Entraide numérique. Une façon de dynamiser encore davantage le bassin d’auteurs autour de notre Société de généalogie qui ne demandent rien de moins que d’avoir une plateforme de diffusion plus flexible que la revue. Denis m’avait demandé l’article Du nouveau cet automne à peine quelques jours avant son décès. Même si rien ne pressait, je me suis quand même empressé de l’écrire et il avait même eu le temps de le lire et de l’approuver. Tout ce qui suit ce premier article dans ce numéro d’automne était également complété au moment de son décès. C’était son dernier numéro et nous avons limité notre intervention au minimum pour respecter son plan original.

Le portrait de famille dans ce numéro plaira à plusieurs. On se souviendra que le prix Raymond-Lambert dans la catégorie Histoire de famille a été attribué il y a quelques mois à Linda Roy pour son livre Les Cordonniers Roy à Sherbrooke paru en 2022. La revue peut enfin avoir un aperçu de ce livre grâce à cette contribution de Madame Roy pour souligner cette institution sherbrookoise qui a parcouru presque tout le 20e siècle à travers quelques générations et ce, dans plusieurs quartiers de la ville.

Ce numéro contient ensuite un long article des frères Bertrand et Réjean Lapointe : Nicole et Magdeleine, Filles du Roy. Il s’agit de l’histoire de deux ancêtres Filles du Roy, Nicole Legrand… et sa nièce Magdeleine Després. Saviez-vous que dans toute l’histoire des 45 ans de la revue, on peut compter les articles traitant des Filles du Roy sur les doigts d’une seule main ? Si le sujet vous intéresse, restez attentifs à L’Entraide numérique qui en fera un thème important au cours des prochains jours et des prochains mois. Notre conférence la semaine prochaine de Madame Danielle Pinsonneault de la Société d’histoire des Filles du Roy ne sera que le début de ce thème important de notre saison 2023-2024.

Je ne sais pas dans quelle mesure cette situation était unique – c’est-à-dire l’arrivée de deux Filles du Roy de deux générations de la même famille – durant les dix années qui ont vu plus de 750 Filles du Roy entreprendre une nouvelle vie en Nouvelle-France entre 1663 et 1673. Ce sera donc un article à lire.

On introduit le sujet de la façon suivante:

Qui était donc cette jeune fille d’à peine 14 ou 15 ans, dont on affirme d’emblée qu’elle était orpheline et qui quitte un présent peu engageant pour l’inconnu, pour un avenir incertain, mais à coup sûr, fort prometteur. (…) On affirme à cor et à cri qu’il est impossible d’en connaître davantage sur son compte, que d’aller plus loin dans la recherche est peine perdue. C’est à voir. Il faut peut-être juste se retrousser les manches et bûcher. (…) Comme nous allons le voir, la seule famille qui lui restait était celle d’une tante, presqu’une demi-soeur, partie un an plus tôt, à titre de Fille du Roy. elle aussi (…).

Plusieurs d’entre vous sont probablement impatients de connaître les réponses au Défi Yvonne que Pierre Connolly nous avait concocté dans le numéro précédent. Sa chronique régulière Les Trucs à Pierre de ce numéro passera en revue les différents éléments de son énigme qu’un seul membre a réussi à déchiffrer correctement à 100%. De qui s’agit-il ? Secret d’état pour l’instant.

En passant, saviez-vous que Pierre Connolly a publié son premier article dans la revue en 1999 ? Près de 25 ans déjà de conseils toujours très pratiques. En tout, environ 80 articles qui ont éventuellement pris la forme de ses Trucs à Pierre à partir de 2011. Chapeau !

Après son très long article du numéro de l’hiver dernier sur ses ancêtres acadiens, Luce Marquis nous revient avec un autre article Des États-Unis… vers l’Estrie. L’histoire de deux familles parmi ses ancêtres qui ont tenté l’aventure américaine.

Quant à lui, Jacques Gagnon poursuit son périple à la recherche de Pierre Le Moyne d’Iberville à La Havane qu’il avait amorcé dans le dernier numéro en passant en revue les trois sites qui conservent sa mémoire, plus de 400 ans après son décès. Dans son deuxième volet, il nous propose Sur les traces de Pierre Le Moyne d’Iberville dans les années 1930 où il commente trois écrits du siècle dernier concernant d’Iberville. Son point de départ est une plaque que le maire de Montréal de l’époque, Camillien Houde, avait fait don à La Havane en juillet 1935 pour rappeler la mémoire du héros montréalais Pierre Le Moyne d’Iberville, mort dans la capitale cubaine en 1706.

Jacques nous reviendra d’ailleurs dans le prochain numéro – celui de l’hiver – pour clôturer sa série d’articles avec son troisième et dernier volet : l’acte de sépulture de 1706 de Pierre Le Moyne d’Iberville à La Havane.

Finalement, comme à son habitude depuis de nombreux numéros, Gilles Samson nous propose le portrait d’un membre de la Société, question de rendre hommage à un autre membre méritoire. Cette fois-ci, il passe en revue la vie de Lise Tessier, membre à vie de la Société.

Vous devriez recevoir le numéro en version papier ou en version numérique – selon votre choix – au cours des prochains jours.

Bonne lecture!

Considérez devenir membre de la SGCE si vous ne l’êtes pas encore

Si vous n’êtes pas membre de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est et appréciez cette nouvelle plateforme L’Entraide numérique qui publie un article chaque matin, considérez une adhésion pour soutenir nos efforts dans les différents secteurs de notre organisation même si L’Entraide numérique est ouverte aux non-membres, gratuite et le restera. Votre soutien en devenant membre de la SGCE contribuera à son financement et sera grandement apprécié. La Société n’a aucun employé et son fonctionnement repose uniquement sur une centaine de bénévoles qui y consacrent des dizaines de milliers d’heures chaque année.

Pour devenir membre de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est, il en coûte $50 par année pour une carte de membre régulière. On peut aussi s’inscrire comme membre associé ou membre étudiant pour $25. Parmi les nombreux services qui y sont rattachés, mentionnons la revue L’Entraide généalogique qui publie trois numéros par année, la parution de l’infolettre L’Entraide Express qui paraît deux fois par mois, un accès gratuit à la bibliothèque qui comprend près de 15,000 livres dont beaucoup de raretés pour vous assister dans vos recherches en plus de nombreuses ressources disponibles uniquement aux membres à même notre site web, notre équipe d’assistance aux chercheurs qui est à votre disposition sans compter nos conférences et nos cours de formation que nous offrons sur une base régulière. C’est sans compter également un accès gratuit aux nombreuses bases de données de Généalogie Québec (une valeur de $150) lorsque vous résidez en Estrie, à l’intérieur de la région administrative 05.

Vous trouverez tous les détails et le formulaire d’adhésion sur le site de la Société. Le processus, y compris le paiement, ne prendra que quelques minutes. Notre campagne d’adhésion pour 2024 vient justement de commencer.

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