Voici un nouvel article sorti des archives de la revue L’Entraide généalogique de la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est. Il a été écrit par Paul Beaumont. Cet article lui a valu le Prix Raymond-Lambert du meilleur article en 2000. Aucun changement dans le texte n’a été effectué. Il reflète donc la réalité de cette époque.
Cet intéressant (et long) article raconte les débuts de la Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke. Nous vous le présentons en deux volets. Le second sera publié dès jeudi.
Temps de lecture estimé – 16 minutes.
*****
LES ÉGLISES DE SHERBROOKE – LA PAROISSE SAINT-MICHEL (Première partie)
LES AMÉRINDIENS, LES FRANÇAIS ET LES ANGLAIS
La ville de Sherbrooke a grandi à partir du confluent des rivières St-François et Magog. Ce territoire qui était une terre de chasse et de transit, était jadis fréquenté par les Mohicans, les Hurons, les Algonquins, les Sokokis, les Abénaquis, et aussi occasionnellement par les Iroquois. Une légende abénaquise veut que les Iroquois n’y soient jamais revenus après un combat singulier qui aurait eu lieu sur le Mena’sen (Île rocheuse, en abénaqui). Cette île rocheuse, surmontée d’un pin solitaire jusqu’en 1913, est située à un kilomètre en aval du confluent des Grandes Fourches. S’étant rencontrés par hasard, les deux clans ennemis décidèrent d’éviter un combat général en déléguant un représentant de leur tribu respective dans un genre de tournoi. Les deux adversaires devaient courir jusqu’à l’épuisement d’un participant sur l’île de roche, autour du pin solitaire.
Les noms de lieux amérindiens des Cantons-de-l’Est sont abénaquis. Ils nommaient la rivière St-François Alsigôntekw (Rivière aux herbes traînantes) et la rivière Magog, Potégourka. Ce lieu était depuis longtemps fréquenté par les Amérindiens, les coureurs des bois, les soldats et les missionnaires. En 1759, le site portait le nom de Nikitotegwac (A la rivière qui fourche, en abénaki). II existe aussi d’autres toponymes, comme Shacewanteku (endroit où l’on fume) Ktinékétolékouak ou simplement abrévié par Ktiné (Grandes Fourches). Les Français le nommaient Grand Portage, Grand Sault, Grandes Fourches ou Fourche d’en Haut, les Petites Fourches étant le confluent des rivières St-François et Massawipi à Lennoxville. Les Anglais l’ont ensuite appelé Great Forks, Big Forks et Hyatt’s Mills. (1)
Aujourd’hui, la ville de Sherbrooke comporte de nombreuses paroisses, mais la première paroisse catholique romaine a été St-Colomban, qui est devenue par la suite St-Michel. Aujourd’hui, l’église de cette paroisse est une basilique-cathédrale. Vers 1795, Gilbert Hyatt construisait un moulin aux Grandes Fourches d’où le nom de Hyatt’s Mills. Le nom de Village de Sherbrooke commença à s’imposer vers 1818, en l’honneur de Sir John Coapes Sherbrooke, gouverneur en chef des colonies britanniques d’Amérique du Nord. La municipalité du village de Sherbrooke a été érigée en 1823, puis la municipalité de ville de Sherbrooke en 1839. Aujourd’hui, en janvier 2000, la ville de Sherbrooke est une ville universitaire avec une population de plus de 76 000 habitants. Elle est surnommée la Reine de l’Estrie.
OUVERTURE DE LA MISSION DE SAINT COLOMBAN À HYATT’S MILLS
La mission de Saint-Colomban de Hyatt’s Mills (Sherbrooke) a été ouverte en 1816. La première messe y fut célébrée la même année par l’abbé Jean Raimbault, chez Madame William Bowman Felton, au domaine “Belvédère” (The Belvidere Farm) sur le lot 7 du 10e rang dans le Canton d’Ascot (2). Une plaque commémorative du ministère des Affaires culturelles marque l’emplacement où cette messe a été célébrée. Cette plaque est posée sur une grosse pierre, le long du Chemin North Hatley, à environ 500 mètres au sud du chemin Felton et porte l’inscription suivante:
MESSIRE JEAN RAIMBALJLT, CURÉ DE NICOLET CÉLÉBRA ICI LA PREMIÈRE MESSE DITE DANS LA RÉGION DE SHERBROOKE, CHEZ MADAME W.B. FELTON, NÉE ALMA MARIA VALLS, EN MAI 1816

Photo : Paul BEAUMONT.
Plaque de la Commission des monuments historiques.
Première messe célébrée dans la région de Sherbrooke.
L’épouse de W.B.Felton, Anna Maria Valls, était une catholique originaire de Port Mahon, à I ‘île Minorque, dans l’archipel des Baléares (3). Dans les Cantons-de-l’Est au début des années 1800, la population augmentait ainsi que celle des catholiques. En 1831, le clergé séculier était formé d’un seul prêtre, et la population catholique des Cantons était de 4 242 pour une population totale de 42 206 personnes. Aucune paroisse n’était encore érigée et on y comptait trois dessertes. Cent ans plus tard, en 1931, le diocèse avait un clergé séculier de 205 prêtres desservant 118 885 catholiques, sur une population totale de 153 297 personnes (4). En janvier 2000, la ville de Sherbrooke est maintenant divisée en 21 paroisses.
Saint Colomban, le saint patron de la paroisse était un moine irlandais. L’érection de la mission de Saint-Colomban a été faite seulement le 7 mars 1834 et les registres débutent à partir de cette date.
LES PREMIERS MISSIONNAIRES DE SHERBROOKE
Les six missionnaires qui ont desservi cette mission de Saint-Colomban à côté de la colline du Flag’Staff, ont des parcours personnels très variés et des plus intéressants. Ils nous permettent d’apprécier ce qu’étaient ces hommes qui ont animé les débuts catholiques et français du nouveau territoire de Nikitotegwac (5).
L’abbé Jean-André RAIMBAULT, missionnaire de 1816 à 1823
II est né le 4 février 1770 à Orléans en France. Son père était Étienne Raimbault, militaire et sa mère, Françoise Doucet. II fit ses études à Meung et à Orléans. II doit s’exiler à cause de la révolution française de 1789, et arrive au Québec en 1793. II fut ordonné à Longueuil au Québec par Mgr Denault, le 26 juillet 1795. Il occupa les postes suivants : professeur au séminaire de Québec (1795-1797), vicaire à Château-Richer (1797), curé à l’Ange-Gardien-de-Montmorency (1797-1805), curé de la paroisse de Pointe-aux-Trembles-de-Montréal (1805-1806), curé de la paroisse St-Jean-Baptiste-de-Nicolet (1806- 1841), où il fut en même temps supérieur et professeur du nouveau séminaire de Nicolet (1806-1841), missionnaire à Drummondville (1815-1819), missionnaire à l’Avenir (1815-1820) et missionnaire à St-Colomban de Hyatt’s Mills (Sherbrooke) (1816-1823). C’est lui qui célébra la première messe à Sherbrooke. Il est décédé à Nicolet le 16 février 1841, à l’âge de 71 ans. Une rue de Sherbrooke a été nommée en son honneur dans le quartier Nord de Sherbrooke.
L’abbé Jean-Baptiste KELLY, missionnaire de 1820 à 1823
II est né à Québec, le 5 octobre 1783, de Jean Kelly et Marguerite Migneron. II fit ses études à Québec, où il fut ordonné le 9 novembre 1806. Il fut vicaire à St-Denis-sur-le-Richelieu (1806-1808), curé de St-Basile-de-Madawaska (1808-1810), curé à St-Denis-sur-Richelieu (1810-1817), curé de Sorel (1817- 1849) avec desserte à l’île-Dupas (1817-1831), desserte à Drummondville et St-Colomban de Sherbrooke (1820-1823), archidiacre (1835-1849), grand vicaire de l’évêque de Québec (1836-1854), chanoine honorable de la Cathédrale de Montréal (1843-1854), retiré à la Longue-Pointe (1840-1854) où il est décédé le 24 février 1854, à l’âge de 70 ans.
L’abbé Jean HOLMES, missionnaire de 1823 à 1827
II est né le 8 février 1799 à Windsor, dans le Vermont (Etats-Unis) de Jean Holmes et d’Anne Bugbee. Il a vécu son enfance à Colebrook dans le New-Hampshire. Ses parents étaient protestants. Converti au catholicisme, il fit ses études à Québec, à Montréal et à Nicolet. II fut ordonné le 5 août 1823. II a été vicaire à Berthierville (1823), curé de Drummondville et missionnaire à St-Colomban de Sherbrooke (1823-1827). II faisait le trajet de Drummondville à Sherbrooke à cheval, à tous les deux mois. II célébrait la messe chez Madame Willam Bowman Felton, au domaine du Belvédère. À partir de décembre 1824, il célébra régulièrement la messe au Palais de Justice, qui s’élevait à l’angle des rues Peel et Marquette. II bâtit la première chapelle de la mission. Professeur au séminaire de Québec (1827- 1852), il était l’auteur en 1832 d’un Traité de Géographie qui a servi pour l’enseignement jusqu’en 1910 et d’un recueil de Conférences, données à la basilique de Québec. II a été le professeur de Bernard O’Reilley, futur curé de Sherbrooke et d’Antoine Racine, futur évêque de Sherbrooke. Il est décédé à l’Ancienne-Lorette le 18 juin 1852 à l’âge de 53 ans et a été inhumé à Québec. L‘abbé Holmes dont la langue maternelle était l’anglais est venu nous enseigner l’éloquence de la langue française. Américain de naissance, il a appris aux Canadiens à aimer leurs traditions et leur patrie. Né protestant méthodiste, il s’est dévoué à répandre le catholicisme romain. Professeur au séminaire, il a efficacement servi la cause de la colonisation. Une rue de Sherbrooke a été nommée en son honneur dans le secteur du Mena’sen.
Mgr Michael POWER, missionnaire de 1827 à 1831
II est né à Halifax en 1804 de parents irlandais émigrés en Nouvelle-Écosse. II fut ordonné en 1827. II a été missionnaire à Drummondville, à Shipton (Richmond) où une chapelle avait été construite à Brand’s Hill, missionnaire à St-Colomban de Sherbrooke de 1827 à 1831. II devint ensuite évêque de Toronto en 1842. Venu à la Grosse-Île pour aider les immigrants irlandais, il fut victime du typhus et décéda en 1847. II avait 43 ans.
L‘abbé Hughe PAISLEY, missionnaire de 1831 à 1832
Il est né en Écosse, le 16 avril 1795, de Jean Paisley et de Marguerite Gavan. II fut ordonné le 8 octobre 1824. II fut par la suite chapelain à I’église St-Roch de Québec (1824-1825), vicaire à la cathédrale de Québec (1825-1828), curé de Montebello (1828- 1831), d’où il administra le premier baptême à Ottawa en 1829, curé de Drummondville et missionnaire à St-Colomban de Sherbrooke (1831 et 1832), premier curé de Fossambeault (1832-1847). Il fut lui aussi victime du typhus à la Grosse-Île en 1847, à l’âge de 52 ans. Il a été inhumé à Québec, le 15 août 1847.
L‘abbé Hubert ROBSON, missionnaire de 1832 à 1834
Il est né à Québec, le 4 mai 1808, de Guillaume Willam Robson et d’Hélène Boyd. II fut ordonné le 19 juin 1831. II a été par la suite vicaire de Cap-Santé (1831), curé de Frampton (1831-1832), curé de Drummondville (1832-1842), missionnaire à Richmond et à St-Colomban de Sherbrooke (1832-1834), curé de St-Raymond (1844-1845), vicaire à Montmagny (1845-1847). II fut lui aussi victime du typhus à la Grosse-Île et décéda le 1er juillet 1847. Il avait 39 ans.
L’origine de ces missionnaires était diversifiée, car on y comptait un Français, un Américain, un Écossais, un Néo-écossais et deux Québécois. Trois des six premiers missionnaires de Sherbrooke ont connu un destin identique : ils ont contracté le typhus qui sévissait parmi les immigrants irlandais à la Grosse-Île et sont morts tous les trois la même année, soit en 1847.
Comme l’érection de la mission de Saint-Colomban de Sherbrooke a été faite le 7 mars 1834, il serait logique de penser que les missionnaires ont inscrit, de 1816 à mars 1834 les actes de baptêmes, de mariage et de sépultures à la paroisse dont ils relevaient à ce moment.
Sous toutes réserves, les inscriptions aux registres ont pu être enregistrées aux endroits suivants durant une période :
MISSIONNAIRE MISSION À SHERBROOKE REGISTRE CIVIL
L’abbé Raimbault (1816 à 1823) – Nicolet ou Drummondville
L’abbé Kelly (1820 à 1823) – Sorel, Nicolet ou Drummondville
L’abbé Holmes (1823 à 1827) – Nicolet ou Drummondville
L’abbé Powers (1827 à 1831) – Nicolet ou Drummondville
L’abbé Paisley (1831 à 1832) – Nicolet ou Drummondville
L’abbé Robson (1832 à 1834) – Nicolet ou Drummondville

Sherbrooke et ses environs, vers 1836. La Chapelle de Saint-Colomban est à gauche, à côté de la colline du Flag’Staff. La bâtisse à gauche et plus loin, à l’arrière de la chapelle, est le Palais de Justice.
LA PREMIÈRE CHAPELLE
En 1824, Mgr Plessis autorisait la construction d’une chapelle à Sherbrooke sous le patronage de Saint-Colomban. Elle fut construite en 1826, sur un emplacement d’une acre et quart en haut de la côte actuelle de la rue Marquette, entre le séminaire Saint-Charles-Borromée et l’ancien Parthénon. Elle ne comportait que 28 bancs. Le cimetière a été aménagé sur le même terrain en 1827. (Un terrain d’une acre et un terrain de 208 pieds anglais de côté. Une acre et quart correspond à un terrain carré de 233 pieds anglais de côté). En 1841, le curé P.H. Harkin entrait dans le premier presbytère de Saint-Colomban.
L’érection de la mission a eu lieu le 7 mars 1834. Le 11 septembre 1836, Mgr J. Signay, évêque de Québec, était le premier évêque à visiter Sherbrooke. En 1852, les diocèses de Saint-Hyacinthe et de Trois-Rivières étaient érigés et se partageaient dorénavant la quasi-totalité des Cantons-de-l’Est. En 1853, Mgr Jean-Charles Prince, évêque de Saint-Hyacinthe, invitait les paroissiens à construire une église, car la chapelle était devenue trop petite. Quand il vint bénir la nouvelle église en 1855, il changea le patronage de Saint-Colomban pour celui de Saint-Michel-Archange.
Quand la chapelle bâtie par I’abbé Holmes fut remplacée par une église plus grande, elle fut transformée en institution d’enseignement : L’institut Littéraire. Cet Institut recevait les jeunes gens qui ne pouvaient fréquenter les séminaires à cause de leur éloignement. L’institut Littéraire a été la première maison d‘éducation secondaire française dans le district de St-François et fut bénie par Mgr J.C.Prince, lors de sa visite à Sherbrooke en 1855. Le 29 août 1857, le feu réduisit en cendres L’institut Littéraire (6)… C‘est ainsi que disparut ce qui avait été la chapelle de Saint-Colomban, juste à côté de la colline du Flag’Staff Hill de Hyatt’s Mills. Cette colline du Flag’Staff Hill figure maintenant sur les armoiries de la basilique-cathédrale ainsi que sur celles de l’Archidiocèse de Sherbrooke.
Même si la mission Saint-Colomban existait depuis 1834, de nombreux missionnaires oeuvraient encore depuis la rive sud du Saint-Laurent jusqu’aux frontières américaines, et même au-delà, car de nombreux citoyens américains du diocèse de Boston, de l’État de New-York et du Vermont avaient recours à leurs services. Vingt-deux missionnaires inscrivaient les actes officiels dans divers registres paroissiaux, du St-Laurent jusqu’aux frontières américaines. Les lieux de mission près de Sherbrooke étaient nombreux, tels Saint-Patrice Outlet (Magog), Compton, Georgesville, Hatley, Stukeley, Stanstead, Barnston, Bolton, etc. Mais les entrées aux registres étaient faites ailleurs qu’à Sherbrooke qui ne desservait aucune mission à cette époque. Un ouvrage pertinent à ce sujet est celui de Madame Marthe Faribault-Beauregard Missions des Cantons-de-Est, Baptêmes, Mariages et Sépultures, 1826-1846. 2 304 baptêmes y sont mentionnés ainsi que 253 mariages et 91 sépultures, inscrits aux registres de diverses paroisses par ces missionnaires. Cet ouvrage constitue un outil inestimable afin de retrouver des inscriptions qui ne suivraient pas une logique de lieux. On y trouve même des Américains inscrits dans ces registres (7).
Les Curés, vicaires et missionnaires de la première chapelle de Sherbrooke ont été les suivants :

L’lnstitut Littéraire inauguré en 1855 et qui été détruit par le feu en 1857 fut reconstruit et il prit alors le nom de Collège Industriel de Sherbrooke. Des prêtres ont enseigné dans ces institutions et étaient présents au cœur de la paroisse. Peut-être peut-on trouver occasionnellement leur nom sur des actes de baptême, mariages et décès de la paroisse.
SOURCES :
(1) Commission de toponymie du Québec Dictionnaire illustré des noms et lieux du Québec. Les publications du Québec, 1994.
(2) Mgr Maurice O’Bready De Ktiné à Sherbrooke, Esquisse historique de Sherbrooke, des origines à 1954.
(3) ibid.
(4) Service des Archives du Séminaire de Sherbrooke Inc., Guide des Archives paroissiales de l’Archidiocèse de Sherbrooke, Archives de la paroisse de Saint-Michel, Sherbrooke, 1987
(5) Mgr Maurice O’Bready, op. cit., p.56-6O.
(6) Mgr Albert Gravel, op. cit., p. 9.
(7) Marthe Faribault-Beauregard Missions des Cantons-de-l’Est, Baptêmes-Mariages-Sépultures, 1826-1846, Société généalogique canadienne-française, 1995.
PERSONNES-RESSOURCES :
M. l’abbé Paul-Émile Paré, Vicaire épiscopal, Archevêché de Sherbrooke.
Madame Hughette Pinard-Lachance, Directrice, Service des archives de I’archidiocèse de Sherbrooke Inc.
*****
Le deuxième volet de cet intéressant article sera publié jeudi.
Cliquez ici pour retourner à la page d’accueil du site pour lire ou relire d’autres articles.
__________
L’Entraide numérique est un site Web de publication d’articles publié par la Société de généalogie des Cantons-de-l’Est (SGCE) ayant pour objectif le partage des connaissances de nos membres. Il se veut un complément à notre revue L’Entraide généalogique. Ce site Web publie deux fois par semaine, soit les lundis et jeudis, sur des sujets liés à la généalogie, à l’histoire ou au patrimoine québécois. Le site est ouvert à tous, membres et non-membres de la SGCE. On peut s’y abonner sur la page d’accueil du site et ainsi recevoir une infolettre qui vous envoie l’intégralité de chaque article dès sa publication.






Laisser un commentaire